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Affichage des articles du novembre, 2018

À nos « Madan Sara »

J’avais croisé son regard pour la dernière fois un Mardi matin. C’était le 12 Janvier 2010. C’était le regard de ma Maman. Marie Evelyne Joseph, était son nom. Elle allait jeûner au Temple I de la rue de la réunion, à Port-au-Prince. Nous sommes Adventistes du Septième Jour. Maman était sortie, mais n’était jamais revenue à la maison. C’est du passé ! Je la considérais comme une « Madan Sara ». Elle ne savait pas voyager dans de mauvaises conditions un peu partout à travers le Pays, mais mais vivait un peu comme les vraies « Madan Sara ». À une époque, elle arpentait les rues de Port-au-Prince avec une cuvette de sucreries sur la tête.   Elle voulait s’assurer que mon grand frère et moi ne manquons du peu de ce qu’elle pouvait nous offrir. Aujourd’hui, je pense à nos milliers de « Madan Sara » qui ont un « Ti Pòl », un « Ti Jak » ou une « Ti Janèt » à nourrir. Ça inspire la détermination d’éduquer et former dans un Pays en agonie, à cause des mauvaises gestions des dirige

Chacun pour ses poches !

Il n’existe plus de politiciens en Haïti. Ils sont en grande majorité des serpents, des vers de terre. Ils sont frappés par la folie de diriger par tous les moyens.   Voilà pourquoi je les considère comme des raquetteurs lettrés, qui ramassent les miettes tombées de la table de ceux qui sont au pouvoir. Ces politiciens, des éternels opposants, s’unissent momentanément quand tout va mal. Mais, au final, c’est chacun pour ses poches. Aujourd’hui, certains d’entre eux, après avoir participé à la dilapidation des deniers publics, passent à l’autre bord. Ils sont aux côtés de ceux qui avaient intégré un premier groupe d’opposants. Ils négocient à l’insu de ceux qu’ils appellent « camarades de lutte ».   Ils sont des hypocrites, des ennemis de la démocratie, des contributeurs à la descente aux enfers de ma chère Haïti. Pourtant, à chaque déclaration, ils sont des patriotes, des chauvins qui se battent pour le meilleur du pays. La plupart d’entre eux a une profession, mais ne vi