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Affichage des articles du juin, 2016

Un jour renouvelable, pas plus!

Crédit Photo: Google Nous sommes tous des cadavres ambulants. Le territoire haïtien serait comparable à une forêt. Et les citoyens, des gibiers. Il n’y a aucune règle, sinon celle de la raison du plus fort. Et les plus forts, ces derniers jours, sont les bandits, des chasseurs d’humains. Ces derniers imposent leurs lois partout. Même les autorités du pays subissent la loi de ces malfrats. À Port-au-Prince, la peur s'installe. On circule dans la capitale sans grand espoir de rentrer chez soi. Seules les secondes vécues comptent. Les bandits opèrent en plein jour. Et certaines fois tout près des postes de Police. D’ailleurs certains policiers sont les cibles mêmes des malfrats.  Personne n’est à l’abri. Pas même ceux qui circulent à bord des véhicules blindés. Rien ne freine les actions des bandits. Certains citoyens sont obligés de varier leurs habitudes, en termes de prévention. Dans les rues, ils se montrent vigilants. Ils surveillent les motards, car les bandits uti

DE VOUS A MOI… C’est vous d’abord

Si je me référais à la chanson qui dit « on ne change pas, on met juste d’autres costumes sur soi… », Eh bien j’arrêterais d’espérer ! Bien que la chanson dise vrai à 80%, cela n’empêche pas des individus conscients de faire l’effort de travailler à s’améliorer ou à corriger certaines choses chez eux.  Peut-être que dans le fond, changer est vraiment difficile, car un autre proverbe dit : chassez le naturel, il galope pour revenir. Mais je crois qu’il faut continuer de prêcher, d’éduquer, d’encourager. Il y a de ces habitudes et de ces langages que l’on acquiert par les fréquentations, et sur ça, on peut encore travailler. Ce ne sont pas toujours forcément des choses nocives, mais elles peuvent nuire à l’émancipation, à l’avancement d’un individu. Mwen konnen m’sètènman pale de sa déjà, e m’jwenn anpil komantè : swa de moun ki pa dakò avè’m, swa de moun ki pat wè bagay yo konsa e deside gade yo on lòt jan. Oui, chacun est granmoun dans son lakay, mais c’est seulement en

L’avenir de Privert coûterait 300 millions de gourdes

Pour certains, il existe peu de parlementaires opposés à Jocelerme Privert. Des députés et sénateurs font le jeu de la démocratie et de la tolérance au parlement haïtien. C’est juste une entente pour mieux négocier les postes ministériels.  Au final, ils ne défendent que leurs intérêts mesquins. Selon des informations disponibles, trois cents (300)  millions de Gourdes seraient disponibles pour « Wouze » députés et sénateurs, à travers des petits projets qui doivent être exécutés au niveau des circonscriptions et départements représentés au sénat de la république et à la chambre basse. En clair, les déclarations amères de certains « élus » appelés couramment par plus d’un « Parlementeurs » bluffeurs, permettraient à la presse d’avoir des gros titres.   Le temps a déjà révélé que Privert obtient toujours gain de cause, puisqu’il est encore au pouvoir, que l’on veuille ou non. Le 14 Mai 2016, on s’attendait à ce que l’assemblée Nationale décide du sort de l’ancien président

L’envie de vivre chez l’Haïtien

Le peuple haïtien, à mon humble avis, est le plus résilient de tous les peuples. Avec moins d’un dollar américain par jour, l'haïtien continue de vivre, de croire en un lendemain meilleur. Il n’est pas exigent. Il ne demande qu’un minimum qui se résume, dans certains cas, au boire, au manger, à un boulot, même indécent. En dépit de la misère et du gaspillage des fonds qui devaient servir à améliorer ses conditions  de vie, le peuple montre tous les jours son vif désir de vivre, de profiter du peu de la vie. Une vie rendue invivable par ceux qui ont été élus par des votes pour l’améliorer. Dans des villages, à la campagne, la joie de vivre est bien visible sur les visages : le beau sourire des gens, le « bonjou kòmè », le  « bonjou konpè » des campagnards, le football avec des ballons fabriqués des « retay twal », entraide citoyenne, le chant d’une lessivière au bord de la rivière, l’ambiance des tambours, de tchatcha, des autres instruments artisanaux… c’est la vie en

L'Église Adventiste Éphraïm célèbre son premier Anniversaire

Sabbat 11 Juin 2016 Rideaux lavande et saumon, paquets ballons d'air des mêmes couleurs avec des rubans, des chaises avec des fourreaux blancs et des nœuds décoratifs, l'église d'Ephraïm de Vivy Mitchel célèbre son premier anniversaire ce samedi 11 juin 2016. Il est 09:00 Am, les siégeants de l'école du sabbat sont déjà en chaire. Propos d'introduction, chant inaugural, texte biblique, prière, cinq minutes spéciales, bulletin et révision de la leçon de l'école, ce sont là les premiers points exécutés à ce culte spécial.   Après l'exécution des chants de louanges précédés des ministères activités personnelles, communications et pastoral, la sœur Dina M. Semeçant introduit le service d'adoration.   11:00. Les siégeants montent en chaire, sous le refrain de la chorale "Chœur de l'Espérance". Appel à l'adoration, doxologie, invocation de la sœur Béatrice Jean, et l'exécution du 25 des Hymnes et Louanges c'est l'

DE VOUS A MOI… Reconnaissance et besoin

J’ai rencontré récemment un compatriote qui m’a raconté, presque les larmes aux yeux, une petite histoire sur laquelle il m’a demandé de commenter. En vérité, j’aurais préféré croire que son expérience soit une exception, mais malheureusement ce n’est pas le cas, et je sais que beaucoup de mes connaissances se sentiront concernées par le sujet. Mais vous savez que l’on ne saurait faire d’omelettes sans casser des œufs. Cassons donc nos œufs, et bon appétit ! Histoire banale : une jeune fille ou un jeune homme en situation financière difficile, voire précaire.  Par bord ici, les cas de support sont plus fréquents pour les jeunes filles.  A l’étranger, c’est monnaie courante que des couples s’entendent pour que la femme travaille et permette à l’homme d’entamer ou de poursuivre des études, et il est normal qu’il y ait des attentes de la part du supporteur. Quelle fierté pour des parents de voir leur enfant boucler un cycle d’études qui leur a valu des efforts, des sacrif

Misère en Haïti : Je comprends enfin !

Chacun pour soi et pour ses poches. Ici, c’est la formule qui marche. La majorité des politiciens l'appliquent. Avant les élections, pendant les cérémonies d'installation, ils promettent un pays de rêve à la population. Tout sera en faveur des fils et des filles d'Haïti. Ils ne veulent rien : Ils sont des humbles serviteurs de la nation. Une fois au pouvoir, nos dirigeants font augmenter les privilèges qui accompagnent leur poste. Ils se font traités comme des princes, avec l'argent des contribuables, ceux qui croupissent dans la misère provoquée ou imposée. Une misère dont sont complices nos dirigeants qui reçoivent la dictée, entre autres, de la Banque Mondiale sur la politique monétaire à adopter, des bailleurs de fonds et des ambassades des pays occidentaux. Avec des voitures luxueuses achetées avec l'argent des pauvres contribuables, comment vouloir qu’ils comprennent la misère de ceux qui n'ont que leurs pieds comme moyens de déplacement, qui