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Affichage des articles du avril, 2020

Village de Dieu : Et si Jovenel y posait ses pions pour 2022 ?

La bataille électorale commence depuis plus de trois ans. Car, il faudra à tout prix remplacer Jovenel Moïse, le corrompu, par un autre de la même trempe ou pire. Un autre menteur, un autre bandit légal, dirait-on. La prolifération des gangs armés n’est guère un hasard. Mais, c’est le plan de plusieurs chefs d’État qui se sont succédé à la tête du Pays. Objectif: maintenir le pouvoir, en s’appuyant sur la force des armes, et non sur les résultats. Avec Jean Bertrand Aristide, en 2003 et 2004, notamment, les « Chimè » Lavalas avaient le plein pouvoir. Mais, le règne du PHTK, avec Michel Martelly et Jovenel Moise, rebâtit Haïti en paradis des gangs armés. Ces groupes, mieux équipés que les agents de la PNH, contrôlent presque tous les recoins des quartiers populaires, dont cité Soleil et Martissant. Ces zones, en période électorale, pèsent beaucoup dans l’électorat. Alors, pourquoi ne pas en entrer en possession avec des chefs que Jovenel Moïse contrôle ? Le premier min

Profite de la vie…

 Certains amis me traitent de cynique. Ils croient que je vis en dehors de la plaque. Ils pensent ainsi, du fait que je ne partage pas souvent la logique de la majorité. Après tout, la majorité n’a pas toujours raison. De plus, j’ai ma propre façon de vivre la vie : ce que je crois bon et bien, ma croyance chrétienne, et les moyens dont je dispose. Bref ! Travailler durement afin de gérer les mauvais jours, sans vraiment profiter de l’instant présent, c’est une tendance majoritaire. C’est, dans un sens, la logique de Jean de la Fontaine insérée dans la Fable « La cigale et la fourmi ». Oui, c'est bien, et je n'en disconviendrai pas. Je suis du genre à travailler durement aujourd’hui et en profiter au maximum. Je vis au jour le jour la brûlante envie que la vie sur terre soit éternelle. Je ne compte pas sur demain. Les expériences du passé m’ont appris beaucoup de choses. Par exemple, je vivais avec ma mère, mais je lui parlais peu. Pourtant, j’avais envie de con

Coronavirus: La cuisine, ma limite... mon mari, potentiel vecteur de transmission.

Le virus interdit. Il impose ses lois. Il donne un autre sens à la vie des gens. Chaque personne vit cette nouvelle réalité d'une manière différente. Certains perdent leur job, d'autres travaillent encore, mais l'argent semble un poison nécessaire. Oui, puisque les soucis de l'avenir inquiètent. De plus, on en aura besoin, quand tout sera passé, mais surtout pendant la période du confinement.  Enfermée chez elle, Marie, une jeune mère vit l'angoise de l'incertitude du demain. Elle se sent comme dans une prison. « Je ne peux pas aller plus loin que ma cuisine. Pas même la porte », se plaint Marie. Mère de deux enfants, dont un nourrisson, elle vit difficilement le confinement. Tous les jours se ressemblent. Ce sont les mêmes routines du quotidien, sans savoir quand elle va pouvoir profiter du Soleil de cette ville des États-Unis, où elle habite avec son mari.  Les journées de Marie se résument à prendre soin de ses deux enfants. Elle avait arrêté de t