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Affichage des articles du septembre, 2016

Je suis encore laid !

Je suis devant le miroir. Je me regarde: je suis encore laid. Ce, en dépit de mes prises de position pour le changement, contre la corruption, le silence de ceux qui devaient défendre les intérêts de la population. Je risque ma vie par mes dénonciations sur mon blog, j’en suis conscient. Et je le fais pour ceux qui ne peuvent espérer même le strict minimum vital. Hélas ! L’important, c’est de poser ou d’avoir posé une action pour le changement dans le sens des intérêts de la collectivité. Une Haïti meilleure au sens large, à mon humble avis, est une illusion. Toutefois, il est de la responsabilité de chaque haïtien de poser une action positive pour tenter d’aider les plus petits, les plus faibles. Et comme le dit BIC : « A quoi ça sert d’être fort, si on ne peut pas aider les faibles? ».  J’y ajoute «  A quoi ça sert d’être riche en Haïti, si on ne travaille pas à l’amélioration des conditions de vie des pauvres, sources intarissables de ces richesses? ». Vous qui lisez

DE VOUS A MOI : Proverbes et planning…

Qu’est-ce qu’un proverbe ?  C’est une formule langagière de portée générale contenant une morale,  une expression de sagesse populaire ou une vérité d’expérience que l’on juge utile de rappeler. Il n’est pas attribué à un auteur (contrairement à la citation) et il y en a divers types (ex. adage, précepte, maxime, dicton, sentence etc.) Il est très courant et pratique de répondre à une attaque verbale à l’aide de proverbes, et ce n’est pas toujours facile de répondre du tac au tac à un proverbe. Ils sont très utilisés ici, surtout quand ils profitent (la plupart du temps) à celui qui les lance.  Pour éviter d’entrer dans une conversation estimée conflictuelle, on peut dire que le chien aboie, la caravane passe…  Pour répondre à un frustré ou un envieux, on dira simplement la critique est aisée, l’art est difficile… En cette période de la rentrée des classes, j’entends beaucoup de complaintes de part et d’autre, soit de ces mères qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts,

La présidence de Privert fait tomber des masques

Crédit photo: Google L’administration Martelly était un cancer en phase terminale pour Haïti. Leaders d’opinion, journalistes, simples citoyens, une frange de la société civile et toutes les organisations de défense des droits humains l’admettaient. Et ça l’était réellement. Sauf pour ceux qui se la coulaient douce ! La politique est le jeu des intérêts, dit-on souvent. Et cela, même quand on patauge dans l’indécence et la corruption.   Aujourd’hui, on dirait qu’on a trouvé un traitement efficace contre ce cancer qui rongeait le Pays. Tout va bien maintenant. À preuve, plus d’une dizaine de personnes sont blessées par balle le mardi 13 Septembre 2016 au carrefour de l’Aéroport, rebaptisé « Carrefour de la Renaissance » par Michel Martelly. Des hommes à bord de Motocyclette ont ouvert le feu sur marchands et passants. Le bruit court toute la ville. Mais, aucune note de protestation. La Police Nationale d’Haïti se tait. Les politiciens aussi. Même ceux-là qui prétendent défend

De Vous A Moi :UTILE, AGREABLE & AUTRES…

En principe, pour ne pas faire mentir l’adage et pour trouver le meilleur des deux mondes, on souhaitera toujours pouvoir joindre l’utile à l’agréable.  Tout le monde aimerait bien gagner sur tous les tableaux, mais ainsi va la vie : tout ne se passe pas toujours comme on le voudrait. Ce qui est désagréable peut se révéler utile.  Prenons comme exemples :  un remèd anmè… une requête à une personne grossière, mais généreuse… un traitement médical… une mésalliance conjugale (du genre La Belle et la Bête)… un régime draconien pour perdre du poids… devoir laisser son lit pour aller travailler… certaines relations politiques ou sociales, etc. Tout comme ce qui est utile pour l’un dans une même situation peut se révéler fâcheux pour l’autre. Le premier exemple qui vient à l’esprit est bien entendu : emprunter de l’argent…  être un woulibeur… dépendre entièrement de quelqu’un…  débarquer à l’improviste pour séjourner chez quelqu’un… Justement, en parlant de débarquer… imagi