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Affichage des articles du février, 2017

Haïti, la république des corrompus.

Ici, l'honnêteté semble ne pas être une vertu : l'argent, l'argent et encore l'argent. Ces unités papier se substituent à cette bonne qualité. Peu importe la provenance de l'argent, il suffit d'en avoir. D'ailleurs, c'est l'une des républiques où l'argent  n'a vraiment pas d'odeur. Certains mots sont rayés du vocabulaire de nos dirigeants et politiciens. Par exemple,  l'adjectif "sale". Si, placé derrière le mot argent,  il est considéré comme un crime dans les pays où, apparemment il y a de la démocratie et la justice, en Haïti, ce n'est pas le cas.    L'honnêteté est donc un crime  ou une malédiction pour ceux qui sont au pouvoir, notamment de Jean Bertrand Aristide à Jovenel Moïse. Ce dernier a même clamé que l’argent est une vertu.   En 2004, l'on se souvient de l’extradition vers les Etats-Unis du sénateur du parti Lavalas, Fourel Célestin par la DEA, ancien président de l'Assemblée nationale,

Le Dr MARC Espelando écrit à Jovenel MOISE

19/02/2017 Ekselans mesye Jovenel MOISE, Prezidan repiblik Dayiti, Mwen se yon jèn ayisyen ki boure ak fyète nan rann sèvis a peyi’m, fyète sila sòti nan: -          Mete yon katetè iretral pou yon pasyan ki gen yon retansyon irinè -          Fyète sila sòti tou nan fè yon akouchman, ede yon fanm kap soufri ak doulè e tout fanmi an rejwenn souri yo lèm parèt nan sal datant lan mwen di: “kote rad pou bb a” Lis la te ka pi long men mwen fè’l pi kout pou’m pa pran tròp nan tan’w, men mwen te vle di’w ke mwen santi’m itil nan peyi’m. Mwen t’ap bliye prezante’m wi prezidan, ou a eskize’m pou mank lizay sa, non pa’m se Dr MARC Espelando, pèmèt mwen fè’w yon konfidans prezidan: men mwen ap tranble wi pandan map mete Dr a devan nonm nan, tit sila ki se yon tit nòb tout kote sou planèt tè a. Siman w’ap mande tèt ou pou kisa men m’ap tranble a? Ebyen m’ap reponn ou wi mesye le prezidan. Men’m tranble pou jan mwen wè y’ap TRETE doktè yo pa bò isit, pou jan lasant

Indignez- vous, Monsieur le président!

Crédit Photo:Google Je ne fais pas partie des 590 927 citoyens qu'on dit avoir voté pour vous. Et je ne vous aurais jamais confié la destinée de ma chère  Haïti, puisque vous ne m'inspirez aucune confiance. D'ailleurs votre entourage constitué de corrompus et le parti  politique auquel vous appartenez ne jouent nullement en votre faveur. Peut-être voulez vous justifier ce proverbe : "Qui se ressemble s'assemble". Ma position est loin d'avoir le même  objectif que celui de certains confrères journalistes, car je me contente de mon salaire, et j'apprends à vivre avec le stricte minimum dans ce pays ruiné par votre mentor, et votre prédécesseur.  D'autant que j'avais des parents honnêtes, bien qu'ils fussent pauvres, qui m'avaient appris à aimer Dieu et vivre dans la droiture au sein de l'Église Adventiste du Septième Jour. Je veux seulement dire tout haut ce que des jeunes de ma génération auraient  bien aimé vous dire. 

« Madan Papa », version revue de « Big Boss » ...

Caricature: Le Nouvelliste  J’étais admis en classe de seconde, quand je suis rentré au Cap-Haïtien. C’était en 2001. La deuxième ville du pays n’était pas dans cet état insalubre qu’elle est aujourd’hui. Elle était digne de la fierté Christophienne, dont les Capois s’enorgueillissent tous les jours.   A cette époque, la culture du savoir était une exigence. D’ailleurs, il était courant d’organiser des jeux de correspondance. Il y avait un engouement pour les cercles littéraires. Et pour gagner le cœur d’une jeune fille, il fallait la convaincre de son amour, en utilisant toutes les belles expressions françaises. De plus, il était un impératif d’utiliser toutes les formes de galanterie, afin de prouver qu’on était le prince charmant.   Même si la prostitution formelle existait déjà, à cette même époque, les jeunes filles de la tranche d’âge « Madan Papa » d’aujourd’hui, se valorisaient. Autrement dit, leur corps était un cadeau offert par amour, en dépit de leur situation