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Articles

Affichage des articles du mars, 2017

Haïti : l’Enfer et le Paradis se donnent rendez-vous

Crédit Photo: Google Rien n’est plus agréable que de vivre dans son Pays d’origine. Surtout quand il s’agit d’un espace tropical, comme Haïti. Ce Pays qui, jadis, fut considérée comme la perle des Antilles. Ce pays ou l’esclave, abruti, aliéné, rudoyé, a écrit la plus page d’histoire du monde, en renversant un système colonial construit pourtant sur des bases dominatrices millénaires. De quoi donc à se sentir grandi par cet héritage d’honneur et de fierté. Cependant, Haïti, malgré cette histoire, devint un Pays où la pauvreté et la richesse cohabitent. Les gens pauvres et appauvris n’ont même pas accès au strict minimum vital. Pourtant, ils travaillent dans la vigne des maîtres et seigneurs de notre chère Haïti.  Le Pays est devenu invivable tel que des centaines de milliers de jeunes fuient la misère. Ils se tournent vers des Pays de l’Amérique Latine et de l’Amérique du Nord. Ils sont parfois arrêtés, maltraités et refoulés au Pays. Il arrive qu’ils se fassent dévorer pa

Il faut un début, un premier pas ! Par Christa Simonis

             « Hey ma fille ! Apprends à ramper, ensuite à tenir des objets, ainsi tu pourras faire ton  premier pas… » On pourrait presque lire ses paroles  dans la tête des parents pour que leurs enfants apprennent, le plus vite possible, à marcher comme un adulte. Les étapes de la marche se définissent ainsi pour tout enfant qui désire être autonome.  J’ai moi-même connu une petite fille dans le voisinage qui refusait de faire ses premiers pas parce qu’elle avait peur de se blesser ou de manquer des pas dans le processus d’apprentissage de sa marche. Pourtant, elle venait de fêter son premier anniversaire mais refusait encore de marcher… Un mercredi soir, alors que sa tante la déposa sur le plancher du salon, sans rien songer à ce qui pourrait arriver, la petite fille, contre toute attente, fit finalement ses premiers pas. Elle marchait en titubant mais avec courage et détermination. Trébuchant à chaque pas mais restant confiante, jusqu’à qu'elle ait pu rejoi

Quand Aviol Fleurant se conforte dans la bêtise de son anti-constitutionalité… Par John Wesley DELVA

Crédit Photo: Le Nouvelliste  Quel auteur a dit un jour« si tu veux connaitre un mortel (homme), donne lui le pouvoir. Quel autre avait affirmé que  le pouvoir se révèle un vertitable test de personnalité. Et quel autre encore avait scandé cette formule lapidaire : « l’homme au bord du pouvoir n’est pas l’homme au pouvoir ».  Il n’y rien de plus vrai sinon de plus fondé que ces aphorismes mettant en rapport de causalité  le pouvoir (milieu politique) et le comportement de ceux qui arrivent au pouvoir. Point besoin n’est de mobiliser les théories issues de la psychologie sociale ou cognitive pour appréhender cette réalité. Ce béhaviorisme primaire, ici en question, est suffisamment explicite dans le cadre de ce travail pour comprendre cette « métamorphose comportementale » observable chez certaines femmes et certains hommes, une fois investis du pouvoir. Les cas de figure abondent dans l’expérience politique en Haïti, mais celui de cet avocat de renom, actuellement reconduit co

L’arrêté de Jovenel Moïse, entre action administrative et réaction politique. Par John Wesley DELVA

      Au lendemain même de la ratification de son premier ministre, le président Jovenel Moïse prend un arrêté qui fait injonction à tout organisme public de publier dans le journal officiel le Moniteur toutes subventions octroyées, de quelque nature que ce soit, avec leurs montants, les noms des bénéficiaires, y compris les motifs clairement définis des transactions. Au-delà des désaccords qu’on peut afficher contre cette équipe, par qu’estampillée du label d’une continuité regrettable, il faut tout de même  analyser la démarche qui sous-tend une telle mesure administrative. En effet, la rubrique-Subvention insérée dans le budget devrait s’inscrire dans un schéma  d’apaisement social. C’est à dire,  destinée à apporter des réponses immédiates à des nécessités ponctuelles, comme l’allocation familiale, le financement de petits projets de quartier, subventions de livres scolaires, de produits pétroliers etc. A mon sens, cette question qui n’est pas proprement haïtienne peut

Aprè yon tan se yon lòt ! Sevenet Dort

Crédit Photo: Google Mwen te gen 15 lane lè mwen te bay yon gran sè m repons sa a paske l t ap itilize m kòm yon pon poul travèse. Mwen te di l : "ou pran m pou kèk kilòt". Mwen pa t menm di sa devan manman m, li rapòte sa bay manman m. Lè  manman m mande m kisa kilòt genyen mwen pa t ka reponn. Konsa mwen pran anpil chaplèt pou m fè kwa pou m pa janm repete sa ankò. Si vrèman w te leve nan men granmoun disipline, gen mo lang ou ap anbarase lè w ap di yo. Ayiti ap difisil pou l chanje lakoz kèk jenerasyon moun sa yo ki voye jete tout sa moun te jije ki te bon nan tan pase yo pou chwazi vye abitid ak betiz pou fè deba, menmsi sa yo p ap itil, sa p ap ede sosyete a nan anyen, sinon fè l vin pi mal pase jan l ye la. Kite m raple nou kèk prensip ki te bon, ki te itil : pa anreta lekòl, si timoun nan pa konn leson l li p ap ka al jwe, respekte  granmoun, pa chante/sifle, pa di fout sou granmoun, pa chita kote granmoun lè l ap pale ak lòt moun... M site sa yo sèlman

Les humains laids n’existent pas !

Homme et femme, il n’en existe un qui soit laid dans le monde. Il existe tout simplement des préjugés, des stéréotypes en fonction de ce que l’on croit être beau. Ceux qu’on classe parmi les belles femmes  et les beaux hommes du monde, ne font jamais l'unanimité. Or, la beauté, dans un sens global, devrait être universelle.  Certains critères de beauté exigent que la femme soit mince, qu’elle ait le ventre plat, la peau éclaircie, les cheveux longs et lisses, que la femme se rase les poils du pubis, sous les aisselles… alors que, selon certains spécialistes, les poils du pubis protègent la femme contre certaines infections, car ils captent les poussières, les empêchant d’atteindre le vagin. Pourtant, ces femmes sont les plus laides pour une autre catégorie, qui estiment belles les femmes rondes, avec de grosses fesses. La beauté pour les africains n’est pas la même pour les américains, encore moins les européens. Et que dire des hommes ? Il faut qu’un homme fasse du spo

E si prezidan Preval pa ta mouri vre? Par Sevenet DORT

Sa t ap bèl anpil si Rene Preval pa ta mouri tout bon vre ! Nan peyi m, Ayiti, souvan nou rekonèt valè yon lòt twò ta. Lè yon moun vivan se pi bon moman pou n ta fè elòj pou li, pou n montre sa li vo pou ankouraje l, fè lòt moun konnen enpòtans li, kòman li bon pou nasyon an, sa yo  t ap fè kè l kontan  pou l fè plis bagay ki bon toujou e jwe yon wòl enpòtan k ap pèmèt li viv plis tan sou tè a. Sou ki baz ou montre ou sansib pou kadav mwen konsa, alòske mò pa konn anyen ? Si m te gen pouvwa,  m t ap leve pou m di sispann pale de mwen, bann ipokrit!  Nan biwo moun k ap pale de byen de ansyen prezidan an, konbyen foto Préval w ap jwenn ? Nou plis pran plezi nan pataje kadav li sou yon branka sou Rezo solyal yo. Mwen pa inyore gen zanmi ki regrèt defen an tout bon, men majorite nan moun se kapital pilitik yo y ap fè nan okazyon lanmò anyen prezidan peyi a, menm jan li konn fèt deja pou anpil lòt sitwayen. E si otopsi a revele kè prezidan Preval bloke aprèl fi n tande yon Prezid

CES FEMMES QUI N’UTILISENT PAS LES RÉSEAUX SOCIAUX! Par Jean Carmy Félixon

Elles ne reçoivent jamais de fleurs dans leur vivant. Mais, certainement à leurs funérailles certaines d’entre elles recevront au moins une gerbe naturelle ou artificielle. Elles ne connaissent pas les loisirs de restaurant, de cinéma, de plage, d’excursion, de tournées, de concerts… Leur seul loisir c’est d’être pensives et tristes en se voyant impuissantes devant les souffrances de leurs enfants, devant leur crime d’être. Malgré elles, elles prennent plaisir dans leurs larmes. Le seul loisir qu’on leur offre pour leur abnégation est parfois une bonne raclée physique ou verbale. Cette offre vient parfois d’un homme en miniature qui se fait appeler « mari », d'un autre bossale ou d'une vermine à queue, ou de leurs propres enfants. Devant le lot qui leur a été assigné, elles font tout pour nourrir leurs enfants, des enfants parfois qu’on les impose d’avoir : _« l’homme est le chef de la femme… la femme n’a pas  d’autorité sur son propre corps »,_ des textes sacrés sou

DE VOUS A MOI: Générosité dérangeante

En principe, tout le monde aime bien être l’objet d’une générosité de temps à autre, et comme le dit le proverbe, les petits cadeaux entretiennent l’amitié. Mais même dans l’amitié, il ne faut pas pousser et croire que tout est partageable. D’ailleurs, souvent nous entendons des mauvaises langues qui poussent du feu dans les affaires des gens en insistant que si entèl te zanmi-w vre, li patap gen sekrè pou ou… Croyez-moi, il y a des choses dont on n’a vraiment pas besoin de faire profiter les autres ! Laissons de coté les amis, prenons des situations générales. Avez-vous jamais été dans un endroit public où l’usage du cellulaire n’est pas interdit, et puis vous tombez sur quelqu’un qu’i vide son ventre dans une conversation ? Cela m’arrive souvent de rencontrer ces cas dans les supermarchés ou certains magasins. Vous fixez la personne, vous fronces les sourcils, vous amarrez votre mine en signe de désapprobation : bobêche ! A croire que vos efforts ou les différentes expres

M prefere pase mizè nan peyi etranje !

La table est desservie pour certains jeunes. Pas n'importe qui: ceux qui détiennent des diplômes, qui sont bien formés. À ce stade de ce qu'on ose encore appeler la vie en Haïti, ils devaient être entrain de faire des plans pour intégrer le marché du travail. Hélas : ils se tournent vers l'étranger ! « M prefere pase mizè nan peyi etranje ! », c'est la déclaration d'un ami, bien formé et compétent. Je me sentais impuissant quand j'ai vu son message, lui qui ne jurait que par Haïti. Je me sentais aussi mal, parce que c'est quelqu'un de bien. Et cela est tel, qu'il connaît les mots de passe de mes adresses électroniques. J'ai confiance en lui. Et c'est réciproque. Mon ami projetait de construire sa maison de rêve dans les hauteurs de Kenskoff, là où il profiterait tous les jours des bienfaits de la nature, de l'air beaucoup moins pollué que celui des pays du nord, des pays industrialisés. Il se battait et se bat encore pour l