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Articles

Affichage des articles du 2018

Soyez enfin libres !

  Crédit Photo: google Le « New Hampshire » est l’un des États faisant partie des États-Unis d’Amérique. Sur la plaque d’immatriculation des Véhicules de cette région du Nord-Est des États-Unis, il est écrit ceci : « Live free or die ». Ce qui se traduit en français par « *Vivre libre ou mourir* ». En lisant cette légende, je comprends l’importance de la liberté. Il est donc clair qu’il vaut mieux mourir, que de ne pas jouir sa liberté, de ne pas pouvoir dire ce que l’on pense réellement. Cela sous-entend également que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue, sans se sentir libre, sans jouir de sa liberté. Beaucoup sont prisonniers depuis des dizaines d’années sans se rendre compte. Et ce sont des bagatelles qui les mettent en captivité. Ils circulent librement, vont où ils veulent, mais ne sont pas réellement libres. Ils pensent qu’être privé de liberté est de ne pas pouvoir se déplacer à volonté, dire ce que l’on pense. Pourtant, ils ignorent que cela peut être le refu

Penses-tu n’avoir aucune dette envers personne ?

Crédit Photo: Google                                                          J’étais allé adorer un Sabbat Matin à l’Église Adventiste Sinaï de Plantation, aux États-Unis. Je me sentais dans la joie. Non seulement c’était le Sabbat, mais aussi parce que le nom de Dieu était glorifié à travers de beaux chants. C’était il y a plus de six mois. Perry Jean était l’artiste invité. Cet homme a une voix formidable. Je frémissais quand il chantait. L’artiste prenait le temps de parler de sa vie. Il racontait qu’il s’adonnait à la consommation de la drogue. Il était allé plusieurs fois en prison. Perry Jean ne voulait pas écouter sa mère. Finalement, il avait compris que Dieu l’aime, et s’est donné à Christ. Après le culte, je suis allé à sa rencontre. Je lui avais dit des mots d’encouragement. Il m’avait donné ses coordonnées, à ma demande. Et j’avais aussi promis de l’appeler. C’était ma dette envers lui, il y a plus de six mois. Ma conscience me reprochait de n’avoir encor

À nos « Madan Sara »

J’avais croisé son regard pour la dernière fois un Mardi matin. C’était le 12 Janvier 2010. C’était le regard de ma Maman. Marie Evelyne Joseph, était son nom. Elle allait jeûner au Temple I de la rue de la réunion, à Port-au-Prince. Nous sommes Adventistes du Septième Jour. Maman était sortie, mais n’était jamais revenue à la maison. C’est du passé ! Je la considérais comme une « Madan Sara ». Elle ne savait pas voyager dans de mauvaises conditions un peu partout à travers le Pays, mais mais vivait un peu comme les vraies « Madan Sara ». À une époque, elle arpentait les rues de Port-au-Prince avec une cuvette de sucreries sur la tête.   Elle voulait s’assurer que mon grand frère et moi ne manquons du peu de ce qu’elle pouvait nous offrir. Aujourd’hui, je pense à nos milliers de « Madan Sara » qui ont un « Ti Pòl », un « Ti Jak » ou une « Ti Janèt » à nourrir. Ça inspire la détermination d’éduquer et former dans un Pays en agonie, à cause des mauvaises gestions des dirige

Chacun pour ses poches !

Il n’existe plus de politiciens en Haïti. Ils sont en grande majorité des serpents, des vers de terre. Ils sont frappés par la folie de diriger par tous les moyens.   Voilà pourquoi je les considère comme des raquetteurs lettrés, qui ramassent les miettes tombées de la table de ceux qui sont au pouvoir. Ces politiciens, des éternels opposants, s’unissent momentanément quand tout va mal. Mais, au final, c’est chacun pour ses poches. Aujourd’hui, certains d’entre eux, après avoir participé à la dilapidation des deniers publics, passent à l’autre bord. Ils sont aux côtés de ceux qui avaient intégré un premier groupe d’opposants. Ils négocient à l’insu de ceux qu’ils appellent « camarades de lutte ».   Ils sont des hypocrites, des ennemis de la démocratie, des contributeurs à la descente aux enfers de ma chère Haïti. Pourtant, à chaque déclaration, ils sont des patriotes, des chauvins qui se battent pour le meilleur du pays. La plupart d’entre eux a une profession, mais ne vi

Vouzan !

Photo: Google Je suis un cadavre ambulant. Chaque jour compte. Il est pour moi une occasion de dénoncer, défendre les intérêts des plus faibles. J’ai déjà vécu assez de douleur pour mes trente-quatre (34) ans. La parole libre, c’est tout ce qui me reste, après avoir tout perdu. Et c’est pourquoi je n’ai pas peur de dire « Vouzan » … À l’inculpé Jovenel Moïse qui, une fois de plus, mentait à la tribune des Nations Unies. Haïti mieux préparée en cas de tremblement de terre ? Il faudrait seulement être bête, pour avaler de telles idioties. Quand Haiti aura une justice, vous serez en prison pour corruption. « Vouzan » à ceux le soutiennent, aux journalistes chercheurs de pain, mendiants, incapables de résister à l’ragent facile.  « Vouzan, Vouzan, vouzan » ! « Vouzan » à Jacques Sauveur Jean. Quand le sénateur se la coulait douce avec ses amis du PHTK, Jovenel Moïse était le sauveur. Mais, quand les miettes sont jetées aux autres affamés, sans meme le laisser le temps d’en

Romney Cajuste, le nouveau peintre de la réalité haïtienne.

On le connaissait pour ses reportages hors du commun : Il est un bon reporter. Il aime le jeu de mots. Mais, beaucoup n’avaient jamais pensé qu’il pouvait parodier aussi bien, afin de décrire nos mœurs et apporte un peu d’humour dans notre vie.   Romney Cajuste, né à Cabaret, une commune dans le département de l’Ouest, au Nord de la Capitale Haïtienne, utilise les réseaux sociaux, sa scène de théâtre, pour faire chasser le stress, et corriger certaines mœurs. Il est un vrai humoriste, très original, qui n’a pas besoin de déformer sa voix pour faire rire. Ce qui veut dire qu’Il ne travaille pas à l’instar du « Tonton », qui reproduit des œuvres africaines pour faire mettre en valeur son prétendu sens de créativité. Le journaliste fait rire avec peu ou beaucoup. Son secret : Savoir comment jouer avec l’actualité, le vécu du quotidien haïtien, les relations entre Haïti et la diaspora haïtienne, et entre hommes et femmes. Dans des petites vidéos de deux (2) minutes publiées s

Et si l’on s’entraidait ?

Qui ne s’est jamais trouvé dans une situation difficile sans voir aucune issue ? Tout le monde ! car, la vie, certaines fois, est comme un puits profond. Si profond qu’on n’arrive même pas à voir le sommet. Nous trébuchons à chaque pas. Il arrive même de tomber sans pouvoir se relever. Sur le chemin de la vie, les difficultés surprennent. Certaines fois au moment où l’on s’y attend le moins. Aucune position n’est permanente. Vous pouvez être le patron de quelqu’un, mais peu de temps après votre employé peut devenir votre chef. Vous pouvez être dans une souffrance atroce, et demain tout change en votre faveur.   Ce qui est le plus important à retenir, c’est qu’une épaule où s’appuyer aide  mieux à remonter la pente. Perdre quand on n’a rien, dit-on. Mais, il est aussi évident de donner ou partager le peu qu'on a. On est tous nés avec des richesses extraordinaires que l’argent ne pourra jamais acheter. Un sourire, un peu de temps pour écouter l’autre, un conseil, un mot

Céant, le caméléon imposé par une frange de la Bourgeoisie !

« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle Créature. Les choses anciennes sont passées ; et voici toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17 ). Pour la religion, ça marche à tous les coups. Mais en politique, ça ne marche pas. Si on veut éprouver l’honnêteté d’un politique, expose-le face à l’argent ou le pouvoir. Et Jean Henry Céant est de ceux qui mordent au premier hameçon tendu, comme un gros poisson en dehors de son espace aquatique. Et je me demande s’il avait de la volonté, car il est le pion d’une frange de la bourgeoisie haïtienne. Quand on se fait verre de terre, c’est normal qu’on vous marche dessus. Le notaire à la mémoire courte Après les élections présidentielles de 2015, le premier ministre désigné était des huit candidats à parler de fraudes électorales. Il indexait l’inculpé Jovenel Moïse imposé comme le président d’Haïti. Aujourd’hui, c’est ce même Jean Henry Céant, sans aucune gêne, qui accepte d’être nommé par celui qu’il acc

Pourquoi espérer un changement ?

Crédit Photo: Le Nouvelliste La situation socio-économique d’Haïti est dans un état de pourrissement avancé. Le changement tant attendu est bien réel, mais dans le sens contraire. Aucune lueur d’espoir n’est aperçue à l’horizon. Aucun des trois pouvoirs de l’État ne peut se dresser en avant-gardiste ou ne peut redresser la barre.   Il fallait s’y attendre, car le législatif et l’exécutif ne font qu’un. Un ? oui, puisque députés et sénateurs proposent leurs ministres. Donc, impossible de contrôler l’action gouvernementale. Et cela est loin de changer, car les consultations se poursuivent actuellement entre l’inculpé Jovenel Moïse et les présidents des deux Chambres du parlement haïtien, tous des corrompus avérés. Et le combat sera mené au parlement pour savoir quel portefeuille ministériel obtenir. On fait passer le temps, comme si le Pays avait un problème de premier ministre. En tout cas… Si l’on tient compte du profil de ceux qui disent entrer en consultation pour le choi

Descendez de vos nuages, petit Jack Guy Lafontant!

Crédit Photo: Le Nouvelliste Quel piètre, ce Lafontant ! Quel premier ministre fantoche qui ne sait pas se brider ! Quelle petitesse personnifiée ! Il est l’expression de la honte et de pitié. Même Laurent Lamothe a su faire mieux : il pillait les fonds Petrocaribe. Mais, Jack Guy Lafontant, ne fait rien à la primature. Qui pourrait penser qu’un premier ministre aurait minimisé la terreur depuis quelques semaines dans des quartiers populaires de Port-au-Prince ? Car la vérité crève les yeux. Des bandits imposent leurs lois à Martissant et cité de Dieu. Ces quartiers sont devenus l’enfer de paisibles citoyens, mais le paradis des hommes armés. Des citoyens sont contraints de quitter leur maison. Cela est visible. Mais, Petit Jack refuse de le voir. Et ce, en dépit de ces verres. Vouloir cacher la réalité, sous prétexte de ne pas alarmer, est la pire position à prendre. Car, ce qui se passe dans ces quartiers abandonnés par l’État, est comme avoir de la toux. Dommage que

Port-au-Prince…

Port-au-Prince… la capitale. Pas n’importe quelle capitale. C’est celle des immondices, de la boue puante, le haut lieu de corruption où habitent les dirigeants qui nous tuent. d’autre part, c’est la taverne des bandits au bicentenaire appelés, malheureusement, honorables parlementaires. Et la cerise sur le gâteau, c’est l’endroit où des bandits imposent leur loi dans les environs. Et ces enivrons sont notamment grand ravine, « Tibwa » et village de Dieu. Des quartiers incontrôlables… même par les forces de l’ordre. Port-au-Prince, c’est aussi comme un espace de chasse. Les bandits, des chasseurs sensibles à la gâchette. Et les gibiers sont les citoyens. Pourtant, ceux qui devaient protéger les gibiers sont les principaux alliés des chasseurs. Et parfois les chefs des chasseurs. Port-au-Prince, ces derniers jours, semble retrouver son nom d’antan : Port aux crimes. Crimes d’État, crimes financiers, crimes passionnels… c’est aussi comme un immense océan qui noie les rêves

Jean Renel Sénatus ou le syndrome de l’opportuniste !

Il a trompé tout le monde. Même les plus incrédules se sont faits avoir par le « très moraliste » sénateur. À l’écouter, quand il était commissaire du gouvernement sous l’administration Martelly, on l’aurait pris pour le Messie du système judiciaire. Pourtant, il n’était qu’un acteur qui tenait un rôle, un discours à la manière du Renard au Corbeau. Être élu sénateur, c’était le fromage qu’il voulait de l’électorat du département de l’Ouest. Au parlement, son comportement face au régime Tèt Kale démontre sa position : Un Tèt Kale déguisé. D’ailleurs, selon certaines sources, le régime aurait financé sa campagne électorale. Celui qui aime faire du bruit, s’est presque tu face aux injures publiques de Michel Martelly à l’encontre d’une femme à Miragoane. L’ex-président était en campagne à l’époque avec Jovenel Moïse, l'inculpé. L’opportuniste qui cherche sa réélection Incapable de dénoncer le régime « Tèt Kale », première et deuxième version, Jean Renel Sénatus se lance dan

Haïti déchirée entre les bandits légaux et illégaux

Il ne reste que le nom du Pays. C’est juste un espace où c’est la règle de celui qui est le plus fort qui s’y applique. Et les plus forts, ce sont les bandits, les riches, l’inculpé Jovenel Moïse et consorts, et les plus coquins. Si, autrefois, les bandits étaient considérés comme un groupe d’hommes armés qui imposaient leur loi dans un quartier, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Même au plus haut niveau de l’État les bandits sont à l’œuvre. Ils s’appellent fièrement :   Bandits Légaux. On ne saurait oublier les hommes qui portent le nom de parlementaire. Ils s’unissent aux bandits légaux du Palais National et de la primature pour rançonner, extorquer, appauvrir la majorité de la population. Le budget 2017/2018 en est la preuve évidente. Quelle différence y a-t-il entre nos dirigeants, et un autre avec une arme illégale imposant ses règles ? Des hommes armés remplacent les agents de l’ordre Depuis plusieurs jours, des quartiers sont pris en otage par des bandits armés. Il

Ne comptez pas sur l’Etat!

Haïti et ses fils vivent des heures sombres de leur histoire. C’est donc l’accomplissement du dicton “Chacun pour soi” ou du “Sauve qui peut”. L’espoir se perd dans la rivière des promesses à vau l’eau d’un inculpé à la magistrature suprême de l’État ; une rivière qui emporte la dignité du peuple, la justice pour tous, les valeurs morales, l’Université... c’est aussi une rivière puante, qui charrie l’irrespect, l’insanité, la bêtise, la corruption, la dillapidation des deniers publics au plus haut sommet. Le pays agonise sur le lit de la corruption. Le soleil devait servir à nous fournir de l’énergie 24 heures par jour, mais ce n'est pas le cas.. Si en 24 Mois il était impossible d’en avoir, peut-on l’espérer en moins de 20 ? La terre ne produit presque pas. Et de fait, plus d’un million d’haïtiens sont dans insécurité alimentaire. Des chiffres fournis par le FAO depuis de plus 3 mois. L‘eau ? Qui peut s’enorgueillir de voir l’eau couler dans ses robinets tous les jours

Des dents pourries au pouvoir !

C’est confirmé. Haïti est bien un Pays de Merde. Je l'avais dit, et le président américain l’avait confirmé. Le Pays est comparable à un vaste champ sans gardiens et voisins. C’est donc   la jungle, où la raison du plus fort triomphe. C’est le pays de l’injustice. C’est le Pays des rampeurs, flatteurs, des “kasèt Fèy kouvri sa”. C’est le Pays où les gens de bien sont les vagabonds, et les vagabonds les gens de bien. C’est donc un Pays à l’envers. Car, quel Pays normal aurait eu Garcia Delva, Willo Joseph, Nahoon Marcellus comme sénateurs? La liste n’est pas exhaustive.   Quel Pays normal aurait eu Michel Joseph Martelly et Jovenel Moise comme présidents, et Youry Chevry comme maire de Port-au-Prince, la capitale ? Oui, Haïti, mon Pays, est comme un vaste espace laissé à la force de bêtise, de l’irrespect des lois en vigueur. Quand Michel Martelly disait qu’il dénigrait les femmes, qu’il lançait ses insanités, parce qu’il n’y avait pas de président, il a eu raison. Et

Journalistes, ne rampez plus !

Crédit Photo: Google Jamais je n’ai vu une presse aussi lâche, affamée, et bourrée de corrompus à tous les niveaux. Après dix ans dans le domaine, je peux tirer la conclusion que voici : Les journalistes honnêtes se comptent sur les doigts. Et ils sont très loin d’être tous des seniors. Ceux-là de qui parfois on achète le silence. Certains se taisent devant la bêtise, l’ignoble parce qu’ils ont peur de perdre certains privilèges, ou d’être dénoncés. Aujourd’hui, il est clair que certains journalistes ne peuvent oser tenir tête à certaines personnalités. Du nombre : Michel Joseph Martelly ou Sweet-Micky. Et vous avez vu ce qui s’est passé récemment au studio de Radio Caraïbes. Pourquoi ? Parce qu’ils lui sont redevables. Ça ne dérangera pas trop, si je vous rappelle l’exemple d’un patron de radio. Il a échangé sa personnalité et tout ce qu’il avait construit toute sa vie contre quelques mois au poste de ministre de la communication. « Que c’est dur d’être ministre sous Martell

Partis politiques en Haïti: deux mots

Un parti politique est un groupe de personnes qui partagent les mêmes intérêts, les mêmes opinions, les mêmes idées, et qui s'associent dans une organisation ayant pour objectif de se faire élire, d'exercer le pouvoir et de mettre en œuvre un projet politique ou un programme commun. Un parti politique, dans ses fonctions principales, devrait être à l'avant-garde quant à la défense des valeurs démocratiques et républicaines. Parce qu'il se différencie de "faction politique", entité sans organisation et vide de projet sinon celui de prendre le pouvoir le plus souvent par des voies détournées, se doit de proposer une ou des alternatives aux problèmes quotidiens. Il est, dans un contexte de décrépitude sociale, une sorte de recours où puiser l'énergie de renouveau. Le plus important c'est que le parti politique a pour mission d'insuffler l'énergie politique au peuple en plaçant ce dernier sur des rails idéologiques solides. On pourrait