Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du septembre, 2019

Violence en Haïti : Apse a pa nan bouda w !

Crédit Photo: la 1ereFranceTvinfo Haïti a sombré dans le chaos depuis deux semaines. Des dizaines de milliers de personnes gagnent les rues pour exiger le départ du corrompu au pouvoir, Jovenel Moïse. Des scènes de pillage, des casses, des maisons, magasins et commissariats sont incendiés. Les dégâts sont considérables, rien qu'en un simple regard. Mais, il faudra attendre encore, car plus Jovenel Moïse s'entête à rester au pouvoir, plus les risques sont grands de connaître pire. Seulement le temps peut en dire long. L'État exerce une violence sans pareil sur la population haïtienne. La majorité de la population vit avec moins de deux dollars par jour. Elle est privée d'électricité, d'eau potable, de sécurité, de soins de santé, les enfants de cette majorité n'ont pas accès à l'école, voir une éducation de qualité, pour le peu de ceux qui y ont accès. En clair, elle n'a pas accès au minimum vital. Donc, la majorité de la population est en ago

Dimitri Vorbe, le prototype de l’homme à la langue longue !

Crédit Photo: Loop Haïti L’argent, on dirait, fait perdre le bons sens. Même la décence aussi. Encore plus le devoir de retenu. Un homme se doit d’être discret. Mais, tel n’est pas le cas pour Dimitri Vorbe, qu’on aurait cru être très différent des autres profiteurs d’Haïti. C’est cette catégorie qui maintient le Pays dans la misère et la crasse. En plus, bien sure, des esclaves placés à la magistrature suprême de l’État. Ce sont ces gens qui installent la terreur à volonté. Cette bourgeoisie qui alimente les gangs armés, car chacun à son petit clan de bandits.   L’actrice s’est laissée aller pour dire tout haut ce que d’autres n’osent pas penser, voir dire tout bas. Les esclaves à talents ou esclaves fonctionnels se plieraient devant Dimitri Vorbe, pour avoir reçu le sponsor de sa compagnie. Une entreprise qui s’enrichit à partir des taxes de la population Haïtienne. Une entreprise, dit-on, qui vend du blackout à l’État haïtien. Depuis quand il était interdit de dire c

Au passage d'une bande...

Trompette d'artisans, tambours en plastique Musique enflammée, et la foule s'émeut Truffée d'enfants nus des contrées oubliées Enfants maigres, enfants affamés qui s'agitent. Leur gai refrain rythme l'espoir Et leur cri d'insouciance soulage leurs maux. Leurs cœurs s'unissent, et les voix Insoucieuses de leur sort, s'amalgament. Etrange volupté, au passage d'une bande... Négresses de la plèbe, garçons de rues Sursautent tour à tour, s'envolent en éclat. Euphorie spontanée, spectacle improvisé. Caravane agitée, pleine d'ivrognes Qui attise les badauds, attirés de la danse populaire,  Des mouvements de hanche, des seins exhibés Et des jambes qui agacent. Au ton du tam tam, un bruit sourd s'harmonise. De loin, je tente de m'y laisser aller. Bande de raras, plaisir de gens sans recours Déferlés sur des sentiers de poussières Les habits en haillons, les pieds nus, le ventre vide. Cortège