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Articles

Affichage des articles du janvier, 2017

La cité idéale, selon Platon Par John Wesley DELVA

La cité idéale (dite aussi heureuse) est celle qui satisfait de manière proportionnelle les besoins primaires des individus. C'est la cité des pourceaux, tel que Platon l'aurait nommée. De ce point de vue, la cité est assimilée à un troupeau où le berger est face à des responsabilités. La première est de s'assurer du bien être de tous ses pourceaux (le bien être collectif).  Donc, en ce qui a trait à la gouvernance de la cité, les dirigeants, comme de vrais bergers, doivent se montrer capables d'assouvir les désirs primaires des citoyens.   La cité idéale c'est aussi une société de justice. C'est à dire celle qui donne à chacun selon son mérite. Dans cette société, chacun vit au dépend mais aussi au profit de chacun. La justice ainsi perçue commande une société d'égalité.   L'idée de cette justice exige un certain dépassement de soi et aussi un certain désintéressement. Elle exige en ce sens que toute action des individus soit tournée vers l'

Qui est le vrai 58ème président d’Haïti ?

Il n’est pas donné à tous d’être élus ou nommés à la Magistrature Suprême de l’Etat. Il arrive même que certains de nos présidents soient imposés par la communauté internationale, en complicité avec ce qu’on pourrait considérer comme la bourgeoisie Haïtienne, ce groupe qui n’investit pas vraiment dans la production locale, et qui s’enchérit grâce à l’importation, jouissant de la franchise douanière, au détriment de la population. La bourgeoisie contrôle tout ce qui est commerce en Haïti, affaiblissant ainsi la classe moyenne. Elle possède le contrôle des supermarchés, de concert avec de riches syriens et libanais. Parallèlement, cette bourgeoisie a le contrôle de la Politique. Dans un Pays comme Haïti, c’est souvent l’argent qui l’emporte. D’autant que nous avons un peuple affamé, une classe politique bourrée d’hommes invertébrés au passé douteux, pour la plupart, qui s’agenouillent facilement.    Jovenel Moïse, un outsider fantoche La population haïtienne, dont la maj

Ainsi va la République!

Certains individus sont devenus très dangereux dans ce pays. Ils profitent de la largesse du pouvoir en place, parce que, peut-être, ils ont des proches nouvellement élus, nommés ou des proches qui ont acheté leur poste à la Boutique du CEP. Le respect des lois en vigueur, dans ce cas, importe peu. Tout va bien, c'est quand qu'ils peuvent prendre soin de leur famille, voyager aux frais de la princesse, envoyer leurs enfants à l'école, quand leur femme trouve un poste en Haïti ou à l'étranger, quand leur entourage peut, lui aussi, profiter des deniers publics, sans avoir à rendre compte.   Et, que se passe t-il en face? Des milliers de femmes, d'hommes, de professionnels bien qualifiés peinent à trouver de quoi manger. Les autorités en place peuvent abuser de leur pouvoir, peuvent tout se permettre en dehors de la loi, peuvent léser le droit d'une frange de la population, pourvu qu'ils ne soient concernés par la misère, tout va bien.   Je voudra

Le parlement haïtien, à quoi ça rime? Par John Wesley DELVA

Le parlement haïtien dans ses pratiques quotidiennes-sans vouloir se fourvoyer dans des généralisations méchantes-, se révèle un obstacle à la démocratie. Il s'agit ici, j'en suis conscient, d'un paradoxe politico-juridique, dans la mesure où le projet démocratique devrait passer essentiellement par la séparation des pouvoirs de l'État, appelés, dans un cadre constitutionnel défini, à être indépendants et parallèlement solidaires des uns des autres.   En effet, ici, le parlement a longtemps cessé d'être un pouvoir indépendant pour devenir la basse-cour de l'exécutif. Président de La République, chefs de gouvernement, ministres, secrétaires d'États, dans leur praxis politique, ravalent l'institution parlementaire  à volonté au caniveau de leurs caprices de pouvoir. Ils ont leur majorité. Leur minorité aussi, voire le contrôle du quorum parlementaire. C'est une institution acquise, vassalisée, réduite à sa plus simple expression. Par contre,

Des questions pour les autorités de mon Pays !

          Où en est-on avec le dossier de corruption et de blanchiment des avoirs de l’UCREF contre Jovenel Moise ? Est-ce une affaire classée ou l’enquête se poursuit ?           Où est passé Wilson Laleau ? N’a-t-il plus rien à dire sur les fonds décaissés, en dehors des procédures administratives, sous l’administration Martelly, quand il était ministre de l’économie et des finances?           Ou est passé « Tèt Kale », ce puissant chef de gang arrêté à l’Aéroport Toussaint Louverture, il y a environ un mois ? A t-il été remis en liberté ?           Quid du dossier du maire principal de la commune de Pétion Ville, Dominique Saint Roc. Le maire, a-t-il été reconnu non coupable dans la mort du policier Rigaud Claude Clermont, lynché dans la localité de Juvénat?           Qui s’assure que Clifford Brandt purge la totalité de sa peine ? D’ailleurs, je me demande s’il est vraiment en prison.           Dossier Petro-Caribe. Quel suivi des séri

À chacun son choix!

590 927 haïtiens  ont choisi leur président, selon le conseil  électoral provisoire. Ils devront tout supporter  bananément demain. Des leaders politiques passent déjà dans l'opposition. Ces derniers croient  que c'est le meilleur moyen de lutter contre le régime «  bananier » qui sera installé le 7 Février 2017.  Certains compatriotes continuent de fuir la misère  d'Haïti. Ils se tournent  vers des pays de l'Amérique du Sud, tous des terres  de transit vers les  états- unis d'Amérique. Des journalistes continuent de faire le sale boulot de défendre l'indéfendable pour des contrats de consultant et d'autres  privilèges. Et déjà certains se montrent plus patriotes, appelant à la stabilité. C'est bien. Cependant,  à mon avis, ils ne font que courtiser *Nèg Bannann nan* à  des fins personnelles. Hélas! Une organisation de défense  des droits  humains s'était  tue pendant longtemps devant l'ingérence, la corruption de la présidence prov

Ce n’est pas le temps, mais c’est vous!

Certains me voient comme un marginal. D’autres, comme un extrémiste. Pourquoi ? Parce que je ne partage pas toujours l’avis de  la majorité. Je m’appuie souvent sur la logique que la majorité n’a pas toujours raison. Vingt mille personnes pourraient dire 2x2 font 10, cette équation ne sera jamais une vérité. À moins qu’une convention le décide.  A chaque fin d’année, des vœux pleuvent. Des amis, des collègues, des membres d’une famille échangent des vœux. Etant donné que je ne partage pas l’idée des vœux et des souhaits, je suis un peu réticent à en formuler. Mais, bienséance oblige. C’est aussi le moment pour certains de dire : «  Que cette année s’en aille avec tous les problèmes, et que le nouvel an soit prospère à tous égards !». Un souhait qui, à mon avis, n’a pas de sens. En quoi le temps est-il coupable dans vos misères ? Vous empêche-t-il de vivre en frères, reflétant ainsi le caractère Divin nous demandant de nous aimer les uns les autres ? (Pardon aux non croyants