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Articles

Affichage des articles du mars, 2016

Jean Tolbert Alexis ne s'intéresse plus au poste de directeur général de l'ONA.

Crédit photo: Le Matin L'ancien député de la Croix-des-Bouquets/Thomazeau, ayant désisté, estime normal qu'il soit recommandé par la chambre basse. «C'était sur la base de compétence et de mon savoir-faire que j'ai été choisi par les membres de la 50ème législature», lance fièrement l'ancien président de la chambre des députés. Au cours d'une conversation téléphonique de plus d'une heure, le parlementaire revient sur ses réalisations pendant son passage à la 49ème législature. Du nombre: le vote de la loi sur les partis politiques. Jean Tolbert Alexis, avocat de carrière, dément les informations selon lesquelles il serait " Vantard et Cupide". «Ce sont des jaloux, des gens qui veulent me détruire. J'ai fait ce qu'il fallait faire, pendant ma présidence» justifie le parlementaire. A noter qu'on envisagerait de donner le poste de directeur général de l'ONA à un sénateur de la république.

Le parlement, un autre centre commercial

Rien de pays ne se discute au niveau des deux chambres. C’est le cas depuis le deuxième dimanche de Janvier 2016. Au Bicentenaire, c’est la réussite personnelle qui compte. D’ailleurs, les honorables se comptent sur les doigts. Les autres ne sont que des investisseurs appelés  quand même « députés et sénateurs ». Ils ont acheté leur siège à la boutique du plus récent Conseil Électoral Provisoire de Pierre Louis Opont. Le candidat à la députation de Ferrier, Gérald Jean, révèle avoir versé plusieurs milliers de dollars américains aux conseillères Lourdes Edith Joseph et Yolette Mingual, afin d’obtenir une décision favorable au Bureau du Contentieux Electoral National, BCEN. Et puisque ce sont les plus offrants qui obtiendraient le siège, le pauvre Gérald Jean a été ruiné. Il a pleuré toutes les larmes de son corps en direct, tant à la radio qu’à la télévision.  Depuis le 10 Janvier 2016, ceux qui ont investi leur argent et ont obtenu le siège au Parlement haïtien, portent l

Nos banques, nos peines

Crédit photo: HPN La simplicité, partout ailleurs, est complication en Haïti. Déjà, pour trouver un emploi dans ce beau petit pays de la caraïbe, c’est tout un « pèlerinage » bien de cas. Parfois il faut « Parenn ak Marenn ». Ensuite, les gérer au besoin. Il arrive qu’on fasse des heures supplémentaires, sans qu’on soit payé pour. Dommage ! Enfin, économiser. Et c’est là que le bât blesse. On est plus au Moyen Âge, où l’on doit cacher son argent sous des matelas. L’alternative reste la banque. Un lieu de pénitence Qu’elles soient dans le secteur privé ou public, presque toutes les banques commerciales sont égales à elles-mêmes. Aller à la banque c’est comme un chemin de croix, une pénitence.  Certains auraient préféré de monter les « cinq cents marches »   dans la commune Aux Coteaux, dans le Sud du Pays (c’est un endroit où des fidèles catholiques font leur pénitence) que d’aller à la banque sans en être obligés. La majorité des succursales ne peuvent recevoir plus

Mendier est un bon choix ?

Crédit photo: Photographe inconnu On a toujours le choix. Qu’il soit suicidaire ou non, c’est un choix quand même.  Chaque action compte et a des conséquences sur l’avenir. Autrement dit, nous sommes tous l’artisan de notre demain. Ce qui justifie bien ce dicton français : « On récoltera ce qu’on aura semé ». Toutefois, certaines conditions, indépendamment de notre volonté, peuvent changer le cours des choses. Et cela, même si on avait semé le bon grain dans la bonne terre. Pour certains mendiants, travailler est trop dur, écartant toute possibilité de voler, sous peine d’être emprisonnés ou tués. N’ayant aucune profession, l’alternative reste la mendicité. Une profession ? Ils pensent à l’instar des économistes. Chaque sou compte.  Et chaque journée apporte son lot. Pour eux, l’argent n’a pas d’odeur. Injures, mépris, ils s’en fichent pas mal.  Avec l’aumône, ils prennent soin de leur famille, payent leur loyer. En clair, ces mendiants ont un toit où se reposer après une

Le Ciné triomphe : 7 millions de dollars gaspillés ?

Crédit photo: Photographe inconnu Le décor commence à changer au Champ-de-Mars.  Presque plus de tôles rouges. Les quelques rares qui y sont encore, cachent la laideur du Rex Théâtre, détruit lors du séisme du 12 Janvier 2010. La place des artistes est rénovée. Des maisonnettes qui y sont construites servent à reloger les marchands de Barbecue et de bananes frites,  servent aussi de mini restaurant.   Au Champ-de-Mars, haut lieu de détente, tout se mélange. En dépit des efforts consentis, certaines pratiques demeurent. La vente de barbecue en plein air, la prostitution le soir, par exemple. Ainsi va encore le Champ-de-Mars.   Au Nord-Ouest de cette place, s’érige un merveilleux bâtiment : Le Ciné Triomphe. Il est doté de deux salles de séance et un espace réservé pour des conférences. Le nombre de place  par salle  varie entre trois cents (300) et quatre-cent-cinquante (450). Ces salles  sont équipées d’appareils modernes, pour la pleine et entière satisfaction du public

Jean Claude MERISMA , un modèle de militant de conviction

Jean Claude MERISMA dit "Sa k Pa Trayi" Jean Claude MERISMA, un nom inconnu pour plus d'un, mais qui vaut beaucoup pour le parti Lavalas. Il est difficile d'avoir deux comme lui au sein de Fanmi Lavalas. Toujours prêt à défendre Lavalas et Jean Bertrand Aristide, Jean Claude, dit "Sa k pa trayi", est l'exemple d'un militant fidèlde. Decouvrez son portrait.

Haïti/Environnement : 6 experts cubains viendront aider

« Assurer un environnement durable » est classé en 7 ème position parmi les huit objectifs du millénaire pour le développement. Des objectifs que 189 états, dont Haïti, se sont engagés en l’an 2000 à atteindre en 2015. Mais, n’empêche que l’environnement Haïtien se dégrade à un rythme accéléré. Plus les jours passent, plus le danger devient imminent.    Les mornes sont déboisés, les forets dévastés, la mer envahie par des algues sargasses, des tonnes de déchets non dégradables jonchent  les rues… la population est exposée à toutes formes de catastrophes naturelles. Et pour répondre à certaines exigences, la république de Cuba s’engage à offrir son expertise à Haïti. 6 techniciens viendront travailler au mois d’avril avec les techniciens Haïtiens. Il sera question d’aider dans l’éducation et la protection de l’environnement.   Ce qui permettra de sensibiliser beaucoup plus sur le   traitement accordé à l’environnement. Cuba, à travers une coopération bilatérale, avait