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Articles

Affichage des articles du avril, 2016

Intempéries

Le temps est à l’orage sur l’ île Déjà regorgée d’eau stagnante, Après de simples averses. Possibilités de noyade ; Une peur bleue s’installe Car le danger est imminent. Au secours ! Au Secours ! Il faut à tout prix sauver l’ île . L’insomnie, la douleur, le regret Et la déception ravagent. Les intempéries se pointent, Changent le cours du présent  Et influencent le doux avenir D’une vie de paix et d‘amour.                                                                   Février  2012

PNH : Pas de contrôle sur les cartouches des policiers

Crédit Photo:Google De dérive en dérive, Haïti s’enlise dans la boue du chaos. On dirait une véritable jungle, un état de nature où l’homme deviendrait un loup pour l’homme. Plus aucun respect pour les normes. Quand ce ne sont pas les élus qui violent la constitution au détriment du peuple, ce sont des diplomates qui imposent leurs lois.  La règle devient l’exception, et l’exception, la règle. C’est un peu  ça  la situation sur les 27 750 Km 2 . L’état échoue donc dans l’une de ses prérogatives régaliennes qui est d’assurer la sécurité de ses nationaux. En effet, L’effectif des policiers Haïtiens s’élève à 12.000 pour plus de 10.000 000 d’habitants. Et du coup nos préoccupations nous poussent à nous poser les questions suivantes : si l’inspection générale de la Police Nationale d’Haïti est la section qui s’occupe de la discipline au sein de l’institution, a-t-elle vraiment le contrôle des policiers ? A-t-elle au moins une idée de l’utilisation faite par les agents de l’ordre

Pourquoi être médecin en Haïti ?

Crédit photo: Google Servir le pays paraît n’avoir rien d’encourageant. Sauf si on est parlementaire, ministre, directeur général... A ce moment, il ne s’agirait pas de servir, mais de piller (il y a des exceptions bien sûr). C’est d’ailleurs la pratique la plus courante dans ce Pays, où la population aspire vainement à un mieux-être. Ceux qui rendent service à la population sont rarement honorés. C’est la règle générale en Haïti. Comble de paradoxe ! Selon l’OMS, avec en moyenne 5,9 médecins ou infirmières pour 10 000 habitants et 6,5 professionnels de santé pour 10 000 habitants, des pays comme Haïti sont loin d’être comptés parmi ceux qui respectent la norme minimale de 25 professionnels pour 10 000 habitants. Le Pays compte aujourd’hui plus de 10 000 000 d’habitants. Cette situation viole le droit de chaque haïtien d’avoir accès aux soins de santé. Un droit garanti par la constitution Haïtienne et la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen. En Haïti, le

Je suis ton égal

L’impression d’être supérieur à l’autre hante souvent l’être humain. Plus d’un ne supportent l’idée d’être rabaissés. Se montrer fort, détenir l’autorité conforte certains hommes qui veulent être en position de dominant. Pour eux, tous les moyens utilisés pour créer cette perception sont bons. La « supériorité », mal utilisée, est une conception qui divise. Elle crée une distance entre les êtres humains d’une même société ou de groupes sociaux différents. Parfois, elle est la conséquence de l’orgueil de l’Homme qui ne veut pas ressembler à celui que l’on considère comme méprisable. Beaucoup de facteurs en sont à la base. Certains humains s’appuient sur leurs richesses, leur pouvoir, leurs aptitudes et leurs connaissances pour asseoir leur domination. Ils se sentent les seuls maitres du monde. Ils se considèrent comme des demi-dieux. Ils pensent détenir le pouvoir de vie et de mort. Ils se croient intouchables. Pour eux, ceux qui ne leur ressemblent pas ne font pas partie

Affaire Roro Nelson : Une tempête dans un verre d’eau

Haïti est le pays des insolites. Ce qui est anormal dans tout autre état démocratique, est normal ici. Les médiocres sont récompensés, ovationnés. Les criminels élisent domicile au Palais Présidentiel, jouissent de l’impunité et bénéficient de la largesse des dirigeants, à partir des fonds du trésor public. Et Ronald Nelson, dit Roro Nelson, en est la preuve évidente.   Le bras droit de l’ancien président Michel Martelly, est tout puissant. Il dévoile à chaque occasion son identité de bandit légal. Il faut bien  quelqu’un pour le freiner dans sa course, même après le mandat de l’ex chanteur de Sweet-Micky.   Jean Danton Léger fait son entrée en scène. Il est nommé commissaire du gouvernement de Port-au-Prince. L’ancien député de Léogane émet au moins deux mandats de comparution contre Ronald Nelson. Le concerné, ne pouvant plus bouder les invitations, débite des idioties et  lance des obscénités à l’endroit du commissaire du gouvernement. Un autre mandat est émis contr

Entre l’amour et la douleur

Le bonheur juste en face, la douleur en moi. Irrésistiblement je m’accroche à ton charme, Comme un esclave  enchaîné  dans la cour de son  maître . Je trouve en toi ma nourriture, mon breuvage, Mon oxygène d’amour, tout ce qui est bonheur. Mais, dommage, t’es pas encore à moi. Ton humour, ton sourire, tes blagues, Tes « je t’aime » à la fin de chaque conversation, Waw ! Tu es spéciale dans ma vie qui te réclame. L’inquiétude de te perdre me tue, La garantie de ton amour m’ensorcelle. C’est donc la valse dans mon cœur jours et nuits. Dois-je abandonner ? Non, pas question ! Je dois me battre pour ton cœur, mon refuge. Ce cœur assoiffé d’amour sans humiliation, Et dont le seul désir est de trouver l’attention, L’affection, la fidélité, le respect et la compréhension. Je serai toujours là pour toi, c’est ma promesse. Février 2011

Des rues de Port-au-Prince retrouvent leur identité

Plus de casse-tête pour trouver certaines rues dans la zone de Carrefour-feuille. Depuis le début de cette semaine, des techniciens identifient Rues, Ruelles et Impasses. Des panneaux, avec le sigle du Bureau de Monétisation des Programmes d’Aide au Développement, BMPAD, sont installés dans presque chaque intersection. C’est le cas des rues Edmond Paul, Titus, Muller, Cadet Jérémie et l’Avenue Monseigneur Guilloux. Il y a plus de quinze ans, ces rues n’étaient pas identifiées. Il fallait demander aux riverains de la zone l’adresse recherchée. C’est d’ailleurs le même cas de figure pour de nombreuses régions d’Haïti où les rues, en 2016, ne sont pas identifiées. La compagnie de téléphonie Mobile Digicel, rappelons-le, a réussi à réaliser un pareil travail dans les communes Delmas et Pétion-Ville. Mais, il a fallu peu de temps pour que ces panneaux disparaissent. Ce projet d’identification des Rues, ne devrait-il pas s’étendre sur tout le territoire national, ou s’inscrit-il

Le Temple Adventiste Jérusalem de Delmas célèbre ses 40 Ans

Crédit photo: Max Guybert Lyron   Delmas, Haïti. 8 Avril 1976 – 8 Avril 2016, quarante ans depuis cette église prêche la bonne nouvelle du salut. Plusieurs activités, dont quarante jours de prière et de louange à Dieu, ont été organisées pour marquer cette date. Par Fanel Delva et Jean Carmy Félixon Samedi 9 Avril 2016, au Temple Adventiste Jérusalem. Au bout de la rue Louverture, des dizaines de véhicules sont stationnés un peu partout. Des frères et sœurs, Bible et recueil de chants en main, revêtus avec élégance, continuent d’arriver, il est déjà 8:30 du matin.   Sur la cour, à l’entrée du temple, c’est déjà la grande foule. Sous une bâche, des dizaines de croyants adventistes et non-adventistes, assis sur des bancs, sont présents pour cet évènement.  Ils sont venus de toutes les églises dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, la capitale d’Haïti. Ceux qui sont à l’intérieur du Temple sont accueillis par les sœurs du service de protocole. L’école du S

Transition : L’absence présente des politiciens

Crédit photo: AyitiNews Hypocrisie, mensonges, trahisons, intérêts personnels, généralement, c’est tout ce qui fait le politicien Haïtien. Il fait tout ce qui est indécent au nom de la « politique ». Comme si la « Politique » n’est autre que poser des actions malsaines, sans tenir compte de la morale et du respect pour une population qui en a assez de vivoter. Le peuple Haïtien n’est pas exigeant. Il ne demande que les miettes tombées de la table des politiciens pour payer son loyer, la scolarité de son enfant, vivre sans avoir à s’inquiéter des bandits, trouver de quoi se nourrir. En clair, elle a le droit à la vie et au bien-être. Des garanties données et par la Constitution haïtienne et par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et du Citoyen. Le 14 Février, au palais national Des politiciens, des « abolotcho » de tout calibre, de toutes tendances, des invertébrés humains, des hommes perdus de vue depuis près d’une décennie sont là. Ce sont des retrouvailles.

De Vous à Moi: CE QUI MANQUE…

S’il est un dicton qui est confirmé, c’est bien celui qui dit qu’on ne discute pas des gouts et des couleurs. Et ce n’est pas parce que c’est interdit non, mais tout simplement parce qu’on veut éviter des conflits ( il y en a assez de par le monde ), éviter les discussions à n’en plus finir ( et qui mènent finalement aux conflits ), et puis parce que la divergence d’opinions crée l’ambiance dans une conversation ( on n’est pas à la messe ) ! Fort heureusement, il n’y a pas que les goûts et les couleurs, et on peut donc discuter de plein d’autres choses sur lesquelles on n’est pas forcément obligés de tomber d’accord ( messieurs et dames les animateurs, on ne dit pas forcEUment , c’est une surette, et nous n’allons pas discuter là-dessus ok  ?) Je voudrais tellement ne pas avoir à revenir sur certains sujets, mais hélas ! Par bord ici nous avons la mémoire courte, et les compatriotes préfèrent vous haïr parce que vous leur dites certaines vérités dans le but de leur ouvrir

De Vous à Moi : Petits complexes ridicules

Mezanmi ! En vérité les gens n’arrêtent pas non de m’étonner pour des raisons de plus en plus futiles ! Moi, je dis toujours qu’il ne faut pas prendre pression en général, et en particulier dans certaines situations où, au final, on est seul perdant si celles-ci ne s’améliorent pas. C’est pas nouveau, c’est humain : il y aura toujours des gens à opiner, critiquer, juger de choses qui ne dépendent pas forcément de notre volonté ou qui sont les résultats de nos choix en granmoun. (En passant, le mot est bien forcément , et non ‘forcement’ comme nous l’entendons trop souvent sur les ondes…) Prenons en exemple votre anatomie. Vous pensez réellement que si les humains avaient le choix de la forme de leur tête, la finesse de leur ceinture, leur taille, l’épaisseur de leur dada ou de leurs lèvres, la grosseur de leurs oreilles ou de leurs dents, etc… vous pensez vraiment que la terre serait si peuplée ? JAMAIS !!! La grossesse durerait neuf ans au lieu de neuf mois ! Enben,