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Articles

Affichage des articles du février, 2020

Presqu'au bout de la pente descendante!

La bombe est amorcée. Elle sera destructive. Ce n'est plus les gangs armés qui s'affrontent, mais les deux forces armées légales du Pays. Beaucoup de pertes sont en vue. Déjà deux morts, un dans chaque camp, et plusieurs bléssés. Donc, les forces de l'ordre s'entretuent au champs de Mars, à l'instar des gangs armés, dans les quartiers populaires. Ce qui s'est passé au premier jour gras était prévisible. Il y avait une forte tendance hostile à l'organisation du Carnaval, mais aussi la volonté des policiers regroupés en syndicat au sein de la PNH de tout boycotter. Mais, il avait fallu l'entêtement des dirigeants sans vision de vouloir aller jusqu'au bout. Pire encore, ils n'avaient même pas pris des mesures, afin d'éviter ce scandale entre policiers et agents militaires. Cela est loin de finir, car les policiers ne jurent que par la reconnaissance de leur syndicat. Et les hostilités déclenchées entre soldats et policiers pourron

À Yanick Joseph et les autres policiers révoqués la tête altière!

Des actes héroïques font toujours peur aux "Restavèk" d'un pouvoir en place. Votre combat pour le respect de vos droits et de meilleures conditions de travail ne sauraient plaire au haut commandament de la Police Nationale. Vous aviez fait les démarches admnistratives, avant même de fouler le béton. Ils se sont bouchés les oreilles, et vous laisser vous plaindre. Vous vouliez assumer votre responsabilité, sans craindre pour votre Job. Et ce devait être le devoir de chaque employé de la fonction publique. Pourtant, certains ont peur pour leur poste.  Vous souffriez dans votre âme, à l'idée de ne pas avoir les moyens nécessaires pour répondre aux assauts des bandits. Des collègues tombaient comme des brebis sans berger. Quand un bandit est tombé sous vos balles, vous êtes les coupables. Tout cela était inacceptable. Personne ne pouvait vous dicter vos réactions, en voulant monter votre syndicat. Vous avez agi, à mon humble avis, à la dimension de vot

Notre indifférence nous tue...

Le pays meurt à petit feu. Chaque nouvelle journée le plonge davantage dans l'abîme. Nous vivotons dans la misère, la crasse. Nous avons tendance à nous y habituer. Et nous commençons même par accepter que c'est normal. C'est une tendance qui tend vers la perte de notre humanité. En clair, nous renonçons à la vie humaine. Traités comme des animaux, dans le contexte haïtien, nous acceptons cette métamorphose imposée. Car, un animal dans tout pays où le droit à la vie est une priorité, est traité avec amour et respect. Notre indifférence face à notre misère nous tue. Notre peur de nous battre nous met en situation de servitude. Elle est comme un poison qui doit provoquer un mort lent. Nous souffrons dans notre âme de ne pas pouvoir manger à notre faim. Cependant, nous ne voulonsnpas forcer nos dirigeants à assumer leur responsabilité. Nous acceptons de consommer une eau infecte et puante, fournie par l'État. Nous acceptons de vivre dans l'insalubrité, s

Et Boulos ne parle plus de départ de Jovenel Moïse!

Réginald se calme. Il n'est plus bavard, à l'instar d'un Jacot affamé. Certains disent qu'il vit avec la peur dans le ventre, craignant, peut-être, de subir le même sort que Dimitri Vorbe. Le faiseur de présidents ne se montre plus aggressif contre Jovenel: il faut dialoguer, mais des conditions s'imposent. Le discours d'imposteur ne tient plus, on dirait. Car, qui aurait cru que Réginald Boulos allait changer de discours si vite? Le discours contre la corruption , avec Jovenel Moïse comme cible, n'est plus de mise. Or, l'intérêt du peuple haïtien est dans ce combat. Il n'est l'ombre d'un doute Boulos ne dit pas tout, depuis son silence l'année dernière, après sa petite tournée aux États-Unis. C'était dès cet instant qu'il ne dénonçait presque plus Jovenel, jusqu'à parler de dialogue aujourd'hui. Un mot qui n'était pas dans le champ lexical de Boulos avec Jovenel Moïse au pouvoir. Il faut croire qu&#