La bataille électorale commence depuis plus de trois ans. Car, il faudra à tout prix remplacer Jovenel Moïse, le corrompu, par un autre de la même trempe ou pire. Un autre menteur, un autre bandit légal, dirait-on.
La prolifération des gangs armés n’est guère un hasard. Mais, c’est le plan de plusieurs chefs d’État qui se sont succédé à la tête du Pays. Objectif: maintenir le pouvoir, en s’appuyant sur la force des armes, et non sur les résultats. Avec Jean Bertrand Aristide, en 2003 et 2004, notamment, les « Chimè » Lavalas avaient le plein pouvoir. Mais, le règne du PHTK, avec Michel Martelly et Jovenel Moise, rebâtit Haïti en paradis des gangs armés. Ces groupes, mieux équipés que les agents de la PNH, contrôlent presque tous les recoins des quartiers populaires, dont cité Soleil et Martissant. Ces zones, en période électorale, pèsent beaucoup dans l’électorat. Alors, pourquoi ne pas en entrer en possession avec des chefs que Jovenel Moïse contrôle ?
Le premier ministre de facto, Joseph Jouthe, ami avec certains bandits, veut déloger ceux de village de Dieu. Étant chef du Conseil Supérieur de la Police Nationale, il demande aux habitants de la zone de déguerpir. Il utilise le ministre de facto de la justice, Lucmane Delile, pour agir. Pourquoi Village de Dieu, et non pas « Gran Ravin » et « Ti Bwa », où Michel Martelly semble avoir le plein contrôle ? L’on se souvient de la mésaventure de Fritz Jean Louis avec des bandits dans les locaux du CETEMOH. Le ministre PHTK avait failli laisser sa peau au bicentenaire, parce que les bandits ne recevaient plus d’ordres du pouvoir en place. Voilà pourquoi vouloir intervenir à Village de Dieu s’apparaitrait beaucoup plus à une tentative de déloger des rebelles au pouvoir en place, et d’introniser les sbires de Jovenel Moïse. Ce qui signifierait que le village est acquis pour les joutes de 2022.
Gran Ravin » et « Ti Bwa » ont toujours été plus dangereux que Martissant. De Martelly à Jovenel Moise aucune disposition n’a été prise, sinon des scènes de théâtre, pour tenter de démanteler les réseaux de gangs dans ces quartiers. Aujourd’hui, PHTK veut succéder à lui-même. D’ailleurs, l’ancien premier ministre fantoche Jacques Guy Lafontant avait si bien annoncé leur intention de rester au pouvoir pendant cinquante (50) ans. Alors, tous les moyens sont bons. Les hommes du PHTK savent déjà que la majorité de la population est contre eux: seule la force des armes et les magouilles liées à la carte Dermalog peuvent les aider. Ils jouent le tout pour le tout. Car, comment imaginer que le Covid-19 tue par milliers ailleurs, et que l’État accepte de produire des cartes d’identification nationale ? De plus, les citoyens sont à la queue leu leu, sans masque. Pourquoi cette course contre la montre? L’on se rappelle ce contrat de la firme Dermalog qui puait la corruption, avec Martine Moïse indexée, selon les révélations faites par l’ancien sénateur Youri Latortue.
Dans l'intervalle, Jovenel Moïse et consorts craignent la tenue du procès sur la dilapidation des fonds Petrocaribe. Des fonds qui s’élèvent à plus de quatre (4) milliards de dollars, selon les deux premières parties du rapport de la Cour Supérieur des comptes et du Contentieux administratifs. Une fois réalisé, ce procès mettra fin à ce réseau de gangs composé d’hommes d’affaires véreux, de patrons de médias, de journalistes et ces hommes armés de nos ghettos. Qui pour arrêter les hommes du PHTK dans leurs œuvres?
Mon corps aux chiens, mon âme à Dieu, et ma plume à ma conscience.
Voila pourquoi les gangs sont armés
RépondreSupprimerYo paka pran tout Yon sel kou dabor fok yo gen Yon pwen depart. Si bandi valaj yo bon pou ou trè byen paske fok ou manje men, renmen gang Jovenel ou pas fow admet ke bandi vilaj yo teworize anpil moun menm ke se kolòn ou men ak anpil respe m diw sa vilaj la chaje kidnapè ki peye jounalis tankouw ekri bel atik pou yo.
RépondreSupprimer