La cité idéale (dite aussi heureuse) est celle qui satisfait de manière proportionnelle les besoins primaires des individus. C'est la cité des pourceaux, tel que Platon l'aurait nommée. De ce point de vue, la cité est assimilée à un troupeau où le berger est face à des responsabilités. La première est de s'assurer du bien être de tous ses pourceaux (le bien être collectif). Donc, en ce qui a trait à la gouvernance de la cité, les dirigeants, comme de vrais bergers, doivent se montrer capables d'assouvir les désirs primaires des citoyens. La cité idéale c'est aussi une société de justice. C'est à dire celle qui donne à chacun selon son mérite. Dans cette société, chacun vit au dépend mais aussi au profit de chacun. La justice ainsi perçue commande une société d'égalité. L'idée de cette justice exige un certain dépassement de soi et aussi un certain désintéressement. Elle exige en ce sens que toute action des individus soit tournée vers l'...
Journaliste, je suis chrétien Adventiste du 7ème jour. Je me bats pour la justice sociale dans mon Pays, Haiti. Ma plume n'est pas à vendre, car aucun prix ne pourra m’empêcher de dire ce que je pense, ce que je sais. Je me bats pour allumer les projeteurs sur certains talents dans l'ombre. Mon corps aux chiens, mon âme à Dieu, et ma plume à ma conscience.