C’est
confirmé. Haïti est bien un Pays de Merde. Je l'avais dit, et le président
américain l’avait confirmé. Le Pays est comparable à un vaste champ sans
gardiens et voisins. C’est donc la jungle,
où la raison du plus fort triomphe. C’est le pays de l’injustice. C’est le Pays
des rampeurs, flatteurs, des “kasèt Fèy kouvri sa”. C’est le Pays où les gens
de bien sont les vagabonds, et les vagabonds les gens de bien.
C’est
donc un Pays à l’envers. Car, quel Pays normal aurait eu Garcia Delva, Willo
Joseph, Nahoon Marcellus comme sénateurs? La liste n’est pas exhaustive. Quel Pays normal aurait eu Michel Joseph
Martelly et Jovenel Moise comme présidents, et Youry Chevry comme maire de
Port-au-Prince, la capitale ? Oui, Haïti, mon Pays, est comme un vaste espace laissé
à la force de bêtise, de l’irrespect des lois en vigueur.
Quand
Michel Martelly disait qu’il dénigrait les femmes, qu’il lançait ses insanités,
parce qu’il n’y avait pas de président, il a eu raison. Et il en a encore
aujourd’hui. Et c’est ce qui confirme ma position : Jovenel Moïse est un
président Fantoche. Il tient juste le rôle. C’est un acteur.
Ce
n’est pas étonnant que Michel Martelly fasse ce qu’il fait aujourd’hui, au
cours du Carnaval National 2018. Il fait ce qu’il veut. Il n’a peur de
personne. Pas même des soi-disant autorités policières et judiciaires. Encore moins
de la mairie et la présidence.
Partez, avant qu’il soit trop tard !
C’est
l’injustice qui prédomine. C’est l’accointance ou la force de l’argent qui est
la règle. Plusieurs Djs sont sanctionnés par la mairie de Port-au-Prince, parce
qu’ils diffusaient des musiques avec des propos obsènes. Pourtant, l’obsenité
qu’incarne Michel Martelly avec son groupe Sweet Micky, est libre de dire tout
haut ce que les Djs disaient tout bas. Et ce, en présence même de celui qu’on
nous donne comme président, et de la mairie de Port-au-Prince. Quelle honte !
Aucune
autotité ne voit la nécéssité de protéger nos jeunes, nos enfants de Sweet
Micky. Et c’est normal, puisque les enfants de nos dirigeants ne vivent pas dans ce Pays de Merde. Ils sont
ailleurs, dans les grandes universités, car celle de l’Etat d’Haïti n’est pas
digne pour recevoir leurs enfants. Haïti est donc cette vache à lait où ils
trouvent de quoi nourrir femmes et enfants vivant à l’étranger.
Les
jeunes de la classe défavorisée, eux-aussi, ont le droit de connaitre le bon et
le mieux. Et c’est dommage qu’ils n’y puissent rien devant la puissance de la
bêtise, de l’indécence .... d’où mon invitation de quitter le Pays.
Si,
dans un Pays, l’État est complètement absent, comment demander à des jeunes
sans espoir d’y rester? Qui va les défendre? Qui les défend devant la violence
verbale de Sweet Micky? Qui protège nos enfants contre les insanités d’un
ancien président de la république? Il est normal de chercher à se protéger, peu
importe où, si dans son propre Pays on est en danger. Et étant donné que je ne
suis pas partisan de la violence, je demande ce qui est les plus possible aux
jeunes : Quitter légalement ce Pays de merde. Je ne saurais leur demander de
prendre les armes, de massacrer ceux qui leur font du tort. Non, ce ne serait
pas moi.
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