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Crédit Photo: Photographe inconnu |
Rien n’est sûr dans ce pays. Pas même la montée
du drapeau. Vivre dans ce coin de terre, est le choix du vrai combattant. Ce
dernier doit se battre contre l’insécurité, le non-accès aux soins de santé, le
chômage, des propositions indécentes, le manque d’infrastructures routières. Ici,
toutes les conditions sont réunies pour mourir toutes les soixante secondes.
Nos
routes et véhicules
Piétons et automobilistes partagent le même
espace. Le trottoir, étant occupé par des détaillants, prendre la chaussée reste
l’unique alternative. Ce qui revient à dire que des vies humaines sont exposées,
au manque de vigilance de certains conducteurs. Que dire de l’état de certains
véhicules ? Ils sont des carcasses roulantes. Ces « véhicules »
circulent librement sous les yeux des agents de la Direction Centrale de la
Police Routière, DCPR, sans feux avant, encore moins d’avertisseurs sonores. Et
que dire des installations électriques vielles de plusieurs décennies suspendues
sur la tête des citoyens ? En tout cas…
Des
bals qui sifflent
Les bandits n’ont ni lieu, ni heure pour imposer
leurs lois. Ils n’épargnent personne. Pas même les policiers. Dans des
quartiers populaires, ils défient même les forces de l’Ordre. Aux abords des
banques commerciales, ils guettent des clients à leur sortie, en complicité
certaines fois avec des caissiers. Les bandits sont partout. Aucun corps de la
Police Nationale d’Haïti, PNH, ne peut les affronter. Pas même la Brigade
d’Opération et d’Intervention Départementale, BOID, qui savait terroriser la
population. Qui veille sur elle ?
Interdiction
de tomber malade
Quand on n’a pas d’argent, on n’a pas le droit
d’être malade. C’est la règle générale. Les soins de santé en Haïti sont comparables à un luxe rare. Dans certains centres hospitaliers d’État, se faire
soigner est une affaire de clan, de rang et de nom. Presque tout manque. Même
les matériels de soin de base. Gants, gaze, coton alcoolisé, c’est le patient
qui les achète très souvent. Dans les
hôpitaux privés, la priorité n’est pas de sauver la vie. À moins que, dans
certains cas, on ait une garantie. Ca peut être une personnalité importante et
crédible. L’urgence ? On s’en fou pas mal. D’ailleurs, le prix de la
consultation peut presque doubler. On risque même de mourir devant la salle
d’urgence.
Ceux qui vivent en Haïti et qui n’ont pas de
gros moyens financiers sont des héros. Ils côtoient la mort à chaque carrefour.
Se résigner, parfois, est la meilleure décision dans ce pays. Les autorités ont
tendance à se boucher les oreilles et laissent les citoyens se plaindre,
croupir dans la misère la plus abjecte.
Je m'engage pour Haïti. et vous?
RépondreSupprimerFélicitations pour ce blog.
Merci
SupprimerWawww felicitation Mon frère vous avez tout dit
SupprimerFélicitations Delva
Supprimermes felicitations
SupprimerFranchement cher confrère, tu es un héros et nous sommes tous des héros.Tu as presque les mêmes préoccupations que moi. J'ai commencé à travailler sur l’état des voitures qui font le trafic public, il y en a qui ne fonctionne pas avec une clé, il y a aussi une question d'utilisation de bonbonne de gaz kérosène, etc.
RépondreSupprimerMerci confrère. J'essaie de dire ce qui ne marche pas dans mon pays, question d’éveiller la conscience.
SupprimerHaïti est un pays d'exception.il n'y a plus aucune dignité humaine.l'argent devient le maitre mot.
SupprimerHaïti est un pays d'exception.il n'y a plus aucune dignité humaine.l'argent devient le maitre mot.
SupprimerTres belle reflexion, meme dans le desert la vie est plus normal qu'Ayiti
RépondreSupprimerLe taux de la criminalité n'est pas aussi fort en HAÏTI qu'ailleurs. Alors n'exagérons pas et restons calme.
RépondreSupprimerBien dit
RépondreSupprimerVous resumez la situation,je partage votre avis.
RépondreSupprimerFelicitation Fanel
RépondreSupprimerfelicitations...
RépondreSupprimerFelicitation
RépondreSupprimerMerci
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