Haïti et ses
fils vivent des heures sombres de leur histoire. C’est donc l’accomplissement
du dicton “Chacun pour soi” ou du “Sauve qui peut”. L’espoir se perd dans la
rivière des promesses à vau l’eau d’un inculpé à la magistrature suprême de
l’État ; une rivière qui emporte la dignité du peuple, la justice pour tous,
les valeurs morales, l’Université... c’est aussi une rivière puante, qui
charrie l’irrespect, l’insanité, la bêtise, la corruption, la dillapidation des
deniers publics au plus haut sommet. Le pays agonise sur le lit de la
corruption.
Le soleil
devait servir à nous fournir de l’énergie 24 heures par jour, mais ce n'est pas
le cas.. Si en 24 Mois il était impossible d’en avoir, peut-on l’espérer en
moins de 20 ? La terre ne produit presque pas. Et de fait, plus d’un million
d’haïtiens sont dans insécurité alimentaire. Des chiffres fournis par le FAO
depuis de plus 3 mois. L‘eau ? Qui peut s’enorgueillir de voir l’eau couler
dans ses robinets tous les jours ? Le peu d’abonnés de notre fameuse DINEPA qui
voit l’eau couler dans leur robinet, peuvent-ils l'utiliser en toute quiétiude
? Les planteurs, ont-ils accès à système d'arrosage partout dans le pays ?
Qu’en est-il
des hommes ? L’haïtien n’est pas mis en valeur. Ceux qui doivent les défendre devant
les autres nations ne le font pas. Nous sommes traités pires que des animaux
nuisibles. L’Etat, selon la loi mère du pays en ses articles 8.1, 19, et 32,
est responsable de protéger ses citoyens, de leur donner l’accès à l’éducation,
de prendre soin d’eux. Les habitants près des zones fronatalières se voeint
déposéder de leur portion de terre, là sous les yeux de nos dirigeants. Nos
concitoyens sont soumis à des traitements inhumains de l’autre coté de la
frontière. Qui veille sur la population ? Personne, car l’Etat est inexistant.
Le plaisir, rien que le plaisir
Ce qui
importe le plus, c’est le rire, la danse, les « Ti sourit », bals et Carnavals.
L’éducation est releguée au second plan. Qui oserait croire qu’un vrai
président, garant des bonnes marches des institutions, laisserait des facultés
au sein de l’université d’Etat fermées pendant plus d'un an ? Pourquoi des enseingants
travaillent depuis des années sans recevoir un centime de leur salaire ? Il est
normal qu’un ancien président invite les jeunes à la consommation d’alcool,
avant de s’intéréser aux choses de l’esprit. D’ailleurs, Il ne pouvait dire
mieux, car il ne s’est jamais intéréssé à l’école. On ne donne que ce qu’on a.
En Février
2018, on riait, dansait sur le chagrin des pères et mères de famille qui ont
vu tout leur espoir parti en fumée au marché Hyppolite. Eux qui n’avaient pas
grand chose, n’ont rien à pésent. Un seul sénateur avait la décence de bouder
le troisième jour gras. Politique ou geste de solidarité ? Le qualificatif
importe peu.
L’avenir incertain contraint les
jeunes, l’avenir du pays, de partir.
Il est un
fait certain qu’on ne parle pas d’Haïti. Les jeunes, avec toutes leurs
qualifications certifiées, ne valent rien aux yeux de nos dirigeants. Un
parlementaire qui peut à peine signer son nom, lire des lettres de l’alphabet
français mis ensemble, vaut beacoup plus qu’eux. Quel gachis ! Méprisés, mis à
l’écart dans leur propre pays, les jeunes partent concrétiser leur rêve
ailleurs.
Le désespoir se lit sur le visage
À l’aérogare
Guy Malary, une fois à bord d’un vol à destination du Chili ou du Brésil, le
jeune qui part nourrit dájà l'espoir de vivre mieux. Dans sa tête, c’est un
transfert de l’enfer à un lieu où il fait bon vivre. C’est un nouveau départ.
L’avion s’en vole, et laisse sur le tarmarc les diplômes, car il va devoir
repartir à zéro, dans de nombreux cas.
Il semble
n'avoir aucun espoir. Personne ne peut compter sur la justice, car elle est
vassalisée, contrôlée par un inculpé qui veut sauver sa peau dans un dossier de
blanchiment d’argent. Le pouvoir Lesgislatif et celui de l’Exécutif ne font
qu’un depuis un certain temps - des parlementaires ont leurs ministres et
directeurs généraux au sein de l’Exécutif. C’est aussi le désespoir quand les
gens au pouvoir n’ont absolument aucun contrôle des produits en circulation.
Car, moins de 24 heures après avoir interdit la commcercialition des produits
pétroliers contenant un fort pourcentage d’Ethanol, plusieurs conducteurs en
payent déjà les frais.
Le grain du
désespoir a été semé avec la selection de Jovenel Moise... un an plus tard,
l’on récolte les fruits de cette semence empoisonnée.
Monsieur Fanel Delva croyez vous que après 30 de mauvaise gouvernance et de vagabondage politique le président aurait déjà transformé Haïti?
RépondreSupprimerJe crois qu'il pouvait faire le strict minimum en un an: comabattre la corruption. Ce qu'il ne daigne pas faire, car Il est le chef meme de la corruption.
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