Crédit Photo: Le Nouvelliste
Quel
piètre, ce Lafontant ! Quel premier ministre fantoche qui ne sait pas se
brider ! Quelle petitesse personnifiée ! Il est l’expression de la
honte et de pitié. Même Laurent Lamothe a su faire mieux : il pillait les
fonds Petrocaribe. Mais, Jack Guy Lafontant, ne fait rien à la primature.
Qui
pourrait penser qu’un premier ministre aurait minimisé la terreur depuis
quelques semaines dans des quartiers populaires de Port-au-Prince ? Car la
vérité crève les yeux. Des bandits imposent leurs lois à Martissant et cité de
Dieu. Ces quartiers sont devenus l’enfer de paisibles citoyens, mais le paradis
des hommes armés. Des citoyens sont contraints de quitter leur maison. Cela est
visible. Mais, Petit Jack refuse de le voir. Et ce, en dépit de ces verres.
Vouloir
cacher la réalité, sous prétexte de ne pas alarmer, est la pire position à
prendre. Car, ce qui se passe dans ces quartiers abandonnés par l’État, est
comme avoir de la toux. Dommage que petit Jack oublie qu’il est de la
responsabilité de son gouvernement d’assurer la sécurité de chaque citoyen haïtien.
Même s’il y avait un mort, cela aurait dû être une situation d’urgence, qui mérite
une intervention musclée de l’État. Mais, à vous entendre parler, cela voudrait
dire qu’il fallait compter dix (10), vingt (20) morts pour que vous vous
sentiez concerné par ce qui se passe à Martissant et Cité de Dieu ? Ah qu’est-ce
que vous êtes nul ! Et je me demande comment avez-vous fait pour obtenir votre
diplôme de médecin.
En
tout cas, il convient mieux de vous taire Jack Guy Lafontant, en profitant
copieusement du confort de la fonction de premier ministre d’Haïti. Car, il ne s’est
jamais arrivé de dire quelque chose qui peut rassurer une population en manque
de tout, même d’un mensonge bien concocté.
Venez
parmi nous, et vivez la réalité. Puisque, du haut des nuages d'où vous êtes pêché
comme un oiseau migrateur, il vous sera impossible de voir ce qui se passe dans
mon Haïti. Ce Pays où les riches s’enrichissent au détriment de la masse, grâce à votre complicité. Il n’est pas trop de vous rappeler que la jeunesse fuit le Pays
par centaine tous les jours, des pères et mères de famille peinent à nourrir
leurs enfants, des ouvriers de la sous-traitance réclament mille (1000) gourdes
comme salaire minimum. Et pour couronner le tout, la rentrée scolaire c’est
dans exactement deux (2) mois et demi. Alors, partez ou taisez-vous !
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