Réginald se calme. Il n'est plus bavard, à l'instar d'un Jacot affamé. Certains disent qu'il vit avec la peur dans le ventre, craignant, peut-être, de subir le même sort que Dimitri Vorbe. Le faiseur de présidents ne se montre plus aggressif contre Jovenel: il faut dialoguer, mais des conditions s'imposent.
Le discours d'imposteur ne tient plus, on dirait. Car, qui aurait cru que Réginald Boulos allait changer de discours si vite? Le discours contre la corruption , avec Jovenel Moïse comme cible, n'est plus de mise. Or, l'intérêt du peuple haïtien est dans ce combat. Il n'est l'ombre d'un doute Boulos ne dit pas tout, depuis son silence l'année dernière, après sa petite tournée aux États-Unis. C'était dès cet instant qu'il ne dénonçait presque plus Jovenel, jusqu'à parler de dialogue aujourd'hui. Un mot qui n'était pas dans le champ lexical de Boulos avec Jovenel Moïse au pouvoir.
Il faut croire qu'il y a des non-dits. On dirait que Jovenel et Boulos ont fini par gérer leurs diférends. On dirait que les bonnes affaires du passé vont reprendre. Jovenel Moïse semble redevenir obéissant au Roi d'Haïti, qui raffle presque tous les contrats de vente de véhicules avec l'État. Le lait et le miel de la canaan promise recommencent à couler. C'est peut-être une reconciliation voilée, afin de passer le pouvoir au faiseur de présidents. Merde au peuple!
Seul Dieu et les imbéciles ne changent pas. Boulos n'est ni l'un ni l'autre. À qui le prochain quinquenat? À Réginald Boulos ou son dauphin, car il est décide de presque tout, pour répéter Jacques Sauveur Jean.
Crédit Photo: Google
Commentaires
Enregistrer un commentaire