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Haïti, l'abattoir à ciel ouvert!



Gibiers facils. Brebris sans berger. Aujourd’hui, Nos têtes ne valent plus rien, contre mille gourdes autrefois. Les assassinats, les massacres, des cas d'execption, jadis, sont devenus notre quotidien. Nous sommes livrés à nous-mêmes, impuissants. Car, si même la Police est défiée, que feraient de simples citoyens pour se défendre, face à l'arsenal des bandits puissants et sans limite?

Les bouchers sont partout. Et ils ont le soutien des bergers, supposés se battre pour protéger le troupeau. Mais, ils se taisent. Ils participent même à nos égoregements quotidiens. Car, bon nombre d'entre eux travaillent en tête à tête avec nos bourreaux armés. Nos dirigeants, de facto ou légaux, sont arrogants et sans gêne. En témoignent les récentes déclarations de la ministre de justice de facto, Emilie Prophète. Cette intellectuelle, chercheuse de pain, prostituée, pour ainsi dire l'artiste engagé Kébert Bastien, a étalé toute son incompétence au micro du journaliste Yvenert Joseph, en début de semaine. Émilie Prophète, qui jouit des privilèges de l'État sans donner de résultats, demande aux citoyens de faire ce qu'ils lui demande de faire. Bon, c'est normal, si elle est incapable. Au moins elle est honnête. Et cela est tellement vrai qu'Elle dit aussi éviter de traverser martissant. Hélas! Et malgré tout, elle reste en poste, et fait la leçon à ceux qui payent les privilèges qui vont avec son poste.

L'inaction et le folklorisme des autorités de facto confirment, une fois de plus, leur complicité avec les bandits. Tout semble ne pas déranger, car nos dirigeants contournent le problème des quartiers pris aux pièges des gangs armés. Dans certains cas, ils obtiennent passage auprès des bandits. L'on se rappelle Nesmy Manigat avec son spectacle sans goût de l’ouverture des classes dans la zone de Martissant. Et après? Pourtant la presse, complice des situations actuelles, avait été la caisse de résonnance d'un tel acte héroïque et responsable du ministre de facto de l’éducation. Mais, quelque mois plus tard, les enfants restent cloitrés chez eux.

Des gens, par milliers, fuient leur résidence. Ils essaient d'échapper à le fureur des bandes armées, qui agissent comme des animaux saugaves, contrôlés par leur instinct de faire couler du sang. Tout se passe sous les yeux des autorités, qui avouent leur incapacité. Faut-il revenir avec la formule brigade de vigillance dans les quartiers? Faut-il se résigner à mourir, en lançant des challenges bidons, espérant le secours de l'internationnal? Ou, faut-il se serrer les coudes et se révolter? Mais, une chose est certaine, si de toute façon nous mourrons un jour, il vaudrait mieux se battre pour son bien-être au lieu de rester à pleurnicher, attendant passivement sa mort. Mourir en héros pour son propre bonheur, ou partir ailleur pour son mieux-être. La passivité n'a jamais apporté de solution dans aucun Pays où la misère, l'insécurité empêche les citoyens de vivre paissiblement. On a toujours les choix!

Credit Photo: Guerking Souffrant






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