Accéder au contenu principal

Jean Renel Sénatus ou le syndrome de l’opportuniste !



Il a trompé tout le monde. Même les plus incrédules se sont faits avoir par le « très moraliste » sénateur. À l’écouter, quand il était commissaire du gouvernement sous l’administration Martelly, on l’aurait pris pour le Messie du système judiciaire. Pourtant, il n’était qu’un acteur qui tenait un rôle, un discours à la manière du Renard au Corbeau. Être élu sénateur, c’était le fromage qu’il voulait de l’électorat du département de l’Ouest. Au parlement, son comportement face au régime Tèt Kale démontre sa position : Un Tèt Kale déguisé. D’ailleurs, selon certaines sources, le régime aurait financé sa campagne électorale. Celui qui aime faire du bruit, s’est presque tu face aux injures publiques de Michel Martelly à l’encontre d’une femme à Miragoane. L’ex-président était en campagne à l’époque avec Jovenel Moïse, l'inculpé.
L’opportuniste qui cherche sa réélection
Incapable de dénoncer le régime « Tèt Kale », première et deuxième version, Jean Renel Sénatus se lance dans la facilité. Émotionnel, on dirait une personne querelleuse, il cherche à profiter de chaque dossier brûlant. Le dossier du bébé égaré à l’église Shalom, par exemple. Depuis quand Jean Renel Sénatus était si sensible au cri de la population ? Mais, Il avait pris le devant, en mobilisant la presse et la justice. Il a donc remis un bébé à la mère inconsolable. Où Jean Renel Sénatus avait-il trouvé cet enfant ? Monsieur le très moraliste se tut, jusqu’ici. S’il avait trouvé le vrai bébé, à son sens, ç’aurait été un beau coup, car il faut à tout prix rester « chèf ». Oui, puisqu’à chaque période pascale, l’État donne un million de gourdes aux sénateurs, sans omettre les votes payés, les petits projets... et les autres avantages de la fonction pour lesquels Jean Renel Sénatus ne fait rien vraiment au profit de la République.
Le cas du rappeur Mechans-T, encore un coup d’opportuniste.
Je condamne l'action de l'artiste dans toute sa rigueur. Et j'encourage toute action visant à la censurer. Tout le monde peut condamner l'acte, sauf Jean Renel Sénatus. Pourquoi ?  Parce qu’Il est un homme qui choisit qui combattre, quelle délinquance combattre. D’abord, il n’a pas bien visualisé la vidéo. Il s’est précipité pour faire croire qu’il y aurait eu viol. Pourtant, la demoiselle était consentante. À preuve, elle n’a jamais montré son opposition à l’acte du rappeur.  Ensuite, Jean Renel Senatus a parlé de mineur. Monsieur le « Très moraliste », a-t-il vu l’acte de naissance de la jeune fille ? Enfin, Il demande l’arrestation du rappeur. Ce que je ne suis pas contre, pourvu qu’il y ait matière. Et pour les gros « Chabrak » ?
Où était Jean Renel Sénatus ?
La face cachée du sénateur est révélée au grand jour. Son soi-disant combat contre la débauche, entre autres, est sélectif. Deux petites illustrations suffisent pour clouer le bec du sénateur, s’il lui reste encore un peu de dignité et de moralité. Garcia Delva exposait des femmes aux seins nus sur son char, qu’a-t-il fait ? Rien ! Pas même une demande de sanction au sénat de la République n’a été introduite par lui. N’était-ce pas un acte d’atteinte à la pudeur ?

Quant à Michel Martelly, celui envers qui Il aurait beaucoup de redevances, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Tout le monde peut constater la petitesse du sénateur. Qu’a-t-il fait contre lui pendant la carnaval 2018 ? Encore rien, parce qu'il est un sénateur « Dan Pouri ». Alors, il convient que l'opportuniste se taise, alors qu'il continue de chercher des miettes de la table du régime « Tèt Kale ».

Commentaires

  1. Très bonne lecture de la situation. Un Senateur mafieux, opportuniste qui prétend combattre l'immoralité. Domaj nou gen yon bann moun egare nan peyi a ki pa konprann anyen nan anyen.

    RépondreSupprimer
  2. vòlè sa
    ou pa wè li met gang li nan papay pou dechèpiye moun��

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Les manifestations de nuit avaient un prix… André Michel se la coule douce !

La politique est le gagne-pain des hommes du secteur démocratique de l’opposition. Qu’ils soient avocats, sénateurs ou peut-être rien du tout, ils vivent de crises politiques. Ils sont prêts à tout. Ils font tout pour atteindre leurs objectifs : s’enrichir contre vents et marées. Cependant, ils se présentent toujours comme des saints. Ou encore, c’est ma préférée, comme des pécheurs convertis. Ils sont devenus de nouvelles créatures, mais pour mieux tromper. Le Secteur Démocratique et Populaire de l’Opposition nous trompait depuis le début. André Michel et alliés se servaient de la naïveté d’un peuple assoiffé de justice et du recul des jeunes Petro-challengers pour prendre l’avantage. Ils se sont montrés acides envers le pouvoir. Seuls les plus naïfs les croyaient. Pourtant, ils ne jouaient que le jeu de leur patron. Ils sont comme des robots, dont la console est bien gardée entre les mains d’une frange du secteur privé des affaires. Jovenel Moïse et le secteur démo

Haïti, l'abattoir à ciel ouvert!

Gibiers facils. Brebris sans berger. Aujourd’hui, Nos têtes ne valent plus rien, contre mille gourdes autrefois. Les assassinats, les massacres, des cas d'execption, jadis, sont devenus notre quotidien. Nous sommes livrés à nous-mêmes, impuissants. Car, si même la Police est défiée, que feraient de simples citoyens pour se défendre, face à l'arsenal des bandits puissants et sans limite? Les bouchers sont partout. Et ils ont le soutien des bergers, supposés se battre pour protéger le troupeau. Mais, ils se taisent. Ils participent même à nos égoregements quotidiens. Car, bon nombre d'entre eux travaillent en tête à tête avec nos bourreaux armés. Nos dirigeants, de facto ou légaux, sont arrogants et sans gêne. En témoignent les récentes déclarations de la ministre de justice de facto, Emilie Prophète. Cette intellectuelle, chercheuse de pain, prostituée, pour ainsi dire l'artiste engagé Kébert Bastien, a étalé toute son incompétence au micro du journaliste Yv

Village de Dieu : Et si Jovenel y posait ses pions pour 2022 ?

La bataille électorale commence depuis plus de trois ans. Car, il faudra à tout prix remplacer Jovenel Moïse, le corrompu, par un autre de la même trempe ou pire. Un autre menteur, un autre bandit légal, dirait-on. La prolifération des gangs armés n’est guère un hasard. Mais, c’est le plan de plusieurs chefs d’État qui se sont succédé à la tête du Pays. Objectif: maintenir le pouvoir, en s’appuyant sur la force des armes, et non sur les résultats. Avec Jean Bertrand Aristide, en 2003 et 2004, notamment, les « Chimè » Lavalas avaient le plein pouvoir. Mais, le règne du PHTK, avec Michel Martelly et Jovenel Moise, rebâtit Haïti en paradis des gangs armés. Ces groupes, mieux équipés que les agents de la PNH, contrôlent presque tous les recoins des quartiers populaires, dont cité Soleil et Martissant. Ces zones, en période électorale, pèsent beaucoup dans l’électorat. Alors, pourquoi ne pas en entrer en possession avec des chefs que Jovenel Moïse contrôle ? Le premier min