Port-au-Prince…
la capitale. Pas n’importe quelle capitale. C’est celle des immondices, de la
boue puante, le haut lieu de corruption où habitent les dirigeants qui nous tuent. d’autre part, c’est la taverne des bandits au bicentenaire appelés, malheureusement,
honorables parlementaires. Et la cerise sur le gâteau, c’est l’endroit où des bandits
imposent leur loi dans les environs. Et ces enivrons sont notamment grand
ravine, « Tibwa » et village de Dieu. Des quartiers incontrôlables… même
par les forces de l’ordre.
Port-au-Prince,
c’est aussi comme un espace de chasse. Les bandits, des chasseurs sensibles à
la gâchette. Et les gibiers sont les citoyens. Pourtant, ceux qui devaient protéger
les gibiers sont les principaux alliés des chasseurs. Et parfois les chefs des
chasseurs.
Port-au-Prince,
ces derniers jours, semble retrouver son nom d’antan : Port aux crimes. Crimes d’État, crimes financiers, crimes passionnels… c’est aussi comme un immense océan
qui noie les rêves de milliers de jeunes. Port-au-Prince, la capitale d’Haïti,
la capitale de la honte pour la majorité de la population, mais le fier refuge
des dirigeants sans vision.
Port-au-Prince…
je n’ai plus de mots pour le décrire.
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