Des larmes et du sang coulent à Martissant. Des blessés et morts sont rapportés. La terreur chasse la tranquilité. Les anges de la mort sont à l'oeuvre. Ils se battent entre eux. Ils ne tiennent pas comptent du signe au seuil des portes des gens de bien, à l'instar de l'une des sept plaies d'Egypte. La vie perd son sens.
Rien n'est sûr dans ce quartier. Sauf la mort. Tôt ou tard ce sera l'un d'eux qui partira. Une balle perdue dans la tête, une cible bien en vue, ce sont les bandits qui choisissent comment mourir à Martissant. Là, à moins de cinq kilomètres des ruines du palais présidentiel, la vie ne vaut rien. Aucune intervention des forces de l'ordre. Pères et mères de famille sont impuissants, face à cette terrifiante situation imposée par des bandits armés.
Les égouts en ont assez de recevoir du sang. Le sol en a déjà abreuvé une goutte de trop. Qui pense à ceux qui vivent dans ce quartier ? Personne! Malgré ce qui s'y passe, on dansait, riait au champ de Mars. Le plaisir, c'est tout ce qui compte. Les autorités donnent le ton à l'insousciance. Elles nous disent chacun pour pour soi.
Crédit Photo: google
Bravo
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