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7 Février, 12h01: Jovenel Moïse reste en poste. À qui la faute?



Calendrier de mobilisation, conférences de presse, déclarations... tout cela pour rien. L'opposition ne fait que respecter son deal avec le pouvoir en place. Ils sont on ne peut plus liés comme les doigts de la main.

Une source proche du président me confie que la majorité des leaders du secteur démocratique rencontre régulièrement Jovenel Moïse. Ils lui disent: "Ne t'en fais pas pour nos déclarations à la radio. Il faut agir ainsi, pour mieux jouer le jeu". Donc, seuls les imbéciles se lancent dans cette bataille qui ne vise qu'à justifier l'argent de l'équipe.

La même source me rapporte aussi que Jovenel Moïse se sent confortable, pour les prochaines élections. Il est certain que personne ne pourra gagner ces joutes. Il n'a peur de personne. Sauf Jacky Lumarque. Et malgré tout, ce dernier le rencontre aussi. Cela sous-entendrait que même Jacky pourrait être un joueur du pouvoir en place. Comment voir le changement, quand André Michel et Jovenel Moïse ont le même patron? Reynold Deeb dépense des fortunes pour maintenir l'équilibre. Le pouvoir, quant à lui, dépense les deniers publics pour corrompre médias et journalistes, afin de couvrir ses arrières, de sortir les poubelles. Le peuple haïtien, le grand perdant.

Il n'y a aura rien le 7 Février, sauf un revirement de la situation, du deal. À moins que le peuple s'en charge et décide, enfin, de prendre son destin en main. Ceux qui se confient aux hommes de l'opposition sont comme des fous qui bâtissent leur maison sur le sable. Le secteur démocratique se la coule douce. Si on veut réellement le changement, le départ de Jovenel Moïse, il faut se passer de ces leaders qui s'allient avec le pouvoir pour mieux piller et donner champs libre aux gangs armés et aux contrebandiers.

Credit photo: Google 

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