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Honte à certains journalistes !

Crédit Photo: Google

J’observe avec attention les courbes que font certains journalistes et analystes politiques. C’est triste de voir ceux disent défendre les intérêts de la population ne font que se frayer un chemin pour atteindre leurs objectifs.

Ces journalistes, qui dénonçaient la corruption caractérisant l’administration Martelly caractère, militent aujourd’hui en faveur de Jovenel, le dauphin de l’ex président Tèt Kale, qui doit assurer la continuité de son  mentor. Pourtant, ils ne partagent rien en commun. Ah comme la dignité humaine, l’éthique professionnelle, la morale, la pudeur et le respect pour les auditeurs, téléspectateurs et les lecteurs n’ont aucune importance ! Autrement dit, Martelly n’avait rien de mal à critiquer : tout était une question d’intérêt.  Aujourd’hui, ils ont l’assurance de pouvoir rouler sur l’or. Ou peut-être, ils profitaient déjà sous Martelly, il est normal de continuer à tout supporter, même le mal.

Certains s’érigent en donneurs de leçon. D’autres, en moralistes. Mais, leur passé et leur présent puent la corruption.  Ils sont prêts à tout pour des contrats de consultant. Et cela, même s’il faut mentir ou cacher la vérité.

Être journaliste est un  sacerdoce. C’est comme faire le vœu de vivre modeste toute la vie, sans se laisser corrompre par des pouvoirs politiques. Je me rappelle sous le gouvernement Lamothe, des journalistes accrédités à la primature avaient un chèque de Vingt Mille gourdes tous les mois. L’objectif était bien calculé : Empêcher les confrères à remettre en question les informations fournies par la primature. Ces journalistes étaient devenus, alors, des rapporteurs. C’est dommage que certains confrères refusent la vie dure, et choisissent de vivre dans l’opulence, sans aucune fierté.  


Je respecte les confrères qui acceptent de vivre avec leur maigre salaire, et qui se battent tous les jours pour rester professionnels. Bravo ! Mais, je désapprouve cette pratique de vente de micro. Cette mauvaise pratique ternit l’image de la presse, ce noble métier qui fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Il est temps que cela change ! 

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