L'ex premier ministre de facto est sur le trône du PHTK. Il est investi d'un pouvoir sans limite. Qui l'aurait cru? Jean Michel Lapin est le Saint Pierre comme dans la croyance catholique : Pour trouver grace devant le dieu Jovenel Moïse, il faut passer par Lapin.
Selon une source proche de l'ex premier ministre, Jean Michel Lapin serait le tout-puissant, qui contrôle tout. Il travail en silence de son lieu saint. Jouthe ne fait que jouir des privilèges qui vont avec son poste de premier ministre... fantoche. Lapin détient la clef des directions générales et postes ministeriels. Il contrôlerait les moindres faits et gestes au sein de l'actuel gouvernement. Il nomme, remplace, propose et conseille Jovenel Moïse.
Selon cette même source, Jovenel Moïse ne compte pas avoir Joseph Jouthe à ses côtés pour les prochaines élections. Des rencontres ont même déjà eu lieu, et Jean Michel Lapin se charge déjà du remplaçant de Jouthe. Et c'est normal, puisque Joseph Jouth s'est rabaissé pour un poste ministériel. Le premier ministre fantoche oublie qu'il dénonnçait Jovenel Moïse pour avoir participé dans la dillapidation des fonds Petrocaribe. Ce poste de premier ministre, sans pouvoir et sans gloire qu'il tient, serait une forme d'humiliation, et une façon pour pouver à tous que l'argent et le pouvoir avaient fait danser un détracteur de Jovenel Moïse.
Aujourd'hui, le Pays est dirigé entre carotte et bâton. Carotte pour les bandits, afin de maintenir le pouvoir jusqu'en 2022. Les bandits légaux utilisent également la carotte pour acheter le silence de certains médias, devenus aveugles. Même ceux-là qui, jadis, luttaient aux côtés du peuple Haïtien. Et bâton pour ceux-là qui osent manifester dans les rues pour dénoncer la corruption, les élèves qui reclament la présence de professeurs dans les salles de classe.
Ainsi va la république d'Haïti avec Lapin en Background, qui dirige toutes actions au sein du gouvernement que dirigerait Joseph Jouthe qui ne fait profiter de l'instant présent, en attendant son sort... dans un avenir très proche. En clair, Jean Michel Lapin n'avait pas versé les larmes de crocodiles en vain. Cette situation démontre une nouvelle qu'Haïti est un Pays spécial où perdre le poste n'est pas forcément perdre le pouvoir, pourvu qu'on soit de l'équipe des corrompus.
Crédit Photo: HPN
Commentaires
Enregistrer un commentaire