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J’avais
seulement deux (2) ans, quand le président à vie, Jean Claude Duvalier, a dû
quitter Haïti de force. J’ai entendu dire qu’il avait instauré la terreur,
qu’il avait tué des dizaines de militants qui avaient osé se rebeller contre
son régime. Baby Doc avait des hommes partout. Ils s'étaient infiltrés à tous
les niveaux, et prêts à tout pour maintenir leur président à vie au Pouvoir.
Avant 1986, les exécutions sommaires étaient telles que des familles, des
journalistes et militants étaient contraints de s’exiler.
À
cette époque de la dictature sanglante, je balbutiais, peut-être, mes premiers
mots de l’Alphabet créole. Mon père et ma mère étaient deux petits commerçants
du secteur informel. Ils ont tout fait pour nous éduquer, mon frère ainé, et ma
sœur qui n’est plus. La situation socio-économique était difficile, mais est
meilleure, comparée à ce qu’elle est aujourd’hui.
Aujourd’hui,
dans cet état démocratique, on devrait faire mieux. Je suis loin de chanter les
louanges de la férocité. J’inscris plutôt ma position dans un contexte où la
démocratie devrait faciliter les choses. Comment des démocrates peuvent-ils
avoir peur qu’on enquête sur eux ?
Pourquoi les fonds publics sont gaspillés au détriment de la population
? Vous vous revêtez d’un costume d’homme déterminé, pourtant vous avez un
discours à la manière du renard au corbeau.
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