Accéder au contenu principal

Grégory Jean Philippe : Le Kevin Hart Haïtien !



Acteur, présentateur, reporteur, Grégory Jean Philippe s’impose dans la presse Haïtienne. Père d’une fillette, le présentateur de l’émission « Passe-Temps » sur la Télévision Caraïbes fait rire. Membre de la Troupe Théâtrale AMI, il vous apporte le bonheur. D’ailleurs, l’un de ses noms de scènes est Johnny Bonheur.  

Le rire est son fort. Il est spontané et direct. Aucun détail ne lui échappe facilement. Il provoque la colère et le rire en même temps. Il aime regarder avec un air bizarre. C’est l’une de ses façons de choquer pour provoquer le rire après. Mais, Il est impossible à saisir. Il a la même attitude quand il est sérieux que quand il plaisante. Pas question de ne pas rire en compagnie de Grégory Jean Philippe. À la salle des nouvelles de la Radio Télévision Caraïbes, il impose son style. Il est donc devenu le premier présentateur de journal Télévisé en Haïti à imposer sa coupe de cheveux à l’écran : son « Krèk kòk ».

Pour certains, il est le « Bredjenn » de la presse haïtienne. Pour d’autres, il est un jouisseur. Mais, au-delà de tout qualificatif négatif et plaisant à cause de son style, Grégory Jean Philippe avance dans le domaine du théâtre et de la comédie. Il est un excellent acteur. Il incarne ses rôles avec dextérité, même s’il doit s’améliorer de jour en jour.

Grégory Jean Philippe, le Port-au-Princien
Né le 22 Décembre 1987 en Haïti, il fait 1m50 environ. Étant l’aîné d’une famille de trois enfants, il est élevé par sa grand-mère, Marie Louise Gilbert. Le « Bredjenn » de la presse haïtienne a fait ses études classiques à l’école Primaire de Port-au-Prince et le Lycée Toussaint Louverture. Après ses études classiques, Il a suivi une formation en journalisme pendant deux ans.

En plus d’avoir étudié le journalisme, il détient un diplôme en administration, après quatre années d’Études à l’IHECE. Le neveu de Daniel Gilbert de Radio Caraïbes a suivi des formations en Hollande en management Broadcasting et Journalisme d’investigation. Ce journaliste polyvalent travaille à la Radio Caraïbes depuis 2012.

L’homme qui fait rire
Pour plus d’un, il est un acteur né. Plus « fawouchè » que lui, il n’y en pas deux. Il est allé jusqu’à se moquer de lui, lui-même. Il est l’un des rares hommes de petite taille en Haïti à ne pas développer un complexe. Ayant été élève de lycée, il devrait savoir très bien comment s’y prendre.

Grégory Jean Philippe, marié depuis tantôt deux ans,  fait partie de la Troupe Théâtrale AMI depuis 2008. Il avait suivi des cours avec Patrice Daniel Fréderic, le metteur en scène d’AMI. Un metteur en scène qui sait identifier les acteurs qu’il faut pour incarner des personnages. Les rôles tenus par Grégory Jean Philippe vont en partie avec sa personnalité. Mais, étant un bon acteur, il est comme le liquide qui prend la forme du vase qu’il le contient.

Grégory Jean Philippe est relationniste au sein de la compagnie de théâtre AMI. Et c’est lui l’initiateur de l’émission « Ô Théâtre » diffusée sur la chaine 22, la Télévision Caraïbes.

À l’instar de Kevin Hart, pas question de ne pas le remarquer, où qu’il soit. D’ailleurs, la star américaine et Grégory font à peu près la même taille, ont le même style, et sont « Fòkè » au même niveau. Grégory Jean Philippe se familiarise avec tout le monde avec aisance. Une petite blague, vous riez, et vous voilà tous souriants, grâce à ce jeune homme de 32 ans. Sa passion pour le journalisme et le Théâtre le poussent à travailler davantage. Peut-être qu’un jour vous donne t-il rendez-vous pour un stand up, à l’instar de Kevin Hart.   


Commentaires

  1. Snido François12 mai 2019 à 08:07

    Bon travail !

    RépondreSupprimer
  2. Unknown12 mai 2019 à 08:16

    Felicitaciones Mr Delva !

    RépondreSupprimer
  3. Fanel Delva12 mai 2019 à 09:14

    Je fais de mon mieux pour valoriser les vrais talents du Pays que je connais.

    RépondreSupprimer
  4. Le reflet12 mai 2019 à 12:39

    Tu continues à m'épater avec ta plume. Tu écris simple et bien. Mes félicitations !!!

    RépondreSupprimer
  5. Maria D'or14 mai 2019 à 11:15

    Très belle description, il est parfait dans ses rôles.

    RépondreSupprimer
  6. Unknown15 mai 2019 à 08:31

    le « Bredjenn » de la presse haïtienne
    Mrenmen non sa uii.
    Bon Travail Fanel Delva

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Fanel Delva : de chauffeur de Tap Tap à journaliste !

Ma mère, après la mort de mon père, pouvait à peine nous donner à manger, mon frère ainé et moi. Faute de moyens financiers, elle nous avait envoyé au Cap-Haitien, chez nos oncles et tantes. J’ai connu des difficultés énormes. À une époque, je pouvais aller à l’école sans pouvoir me rendre à l’église : Les chaussures appartenaient à un de mes cousins, qui s’en servait, lui, pour aller à l’église. Je me suis battu pour vivre avec l’aide inconditionnelle de mes oncles et tantes, qui devaient, eux aussi, s’assurer de l’éducation de leurs enfants. Un de mes oncles avait une camionnette. J’en étais le chauffeur certaines fois, question de donner ma participation. Presque tous les dimanches, je faisais le trajet Cap-Haitien/Limbé. Arrivé en terminale, je n’ai pas pu passer plus de trois mois en salle de classe. On m’avait chassé de l’école parce que je ne pouvais pas payer les frais scolaires. Et comme je devais subir les examens d’état, je continuais à étudier chez moi. J’a...
18 commentaires
Lire la suite

Vivre en Haïti, c’est frôler la mort au quotidien

Crédit Photo: Photographe inconnu   Rien n’est sûr dans ce pays. Pas même la montée du drapeau. Vivre dans ce coin de terre, est le choix du vrai combattant. Ce dernier doit se battre contre l’insécurité, le non-accès aux soins de santé, le chômage, des propositions indécentes, le manque d’infrastructures routières. Ici, toutes les conditions sont réunies pour mourir toutes les soixante secondes. Nos routes et véhicules Piétons et automobilistes partagent le même espace. Le trottoir, étant occupé par des détaillants, prendre la chaussée reste l’unique alternative. Ce qui revient à dire que des vies humaines sont exposées, au manque de vigilance de certains conducteurs. Que dire de l’état de certains véhicules ? Ils sont des carcasses roulantes. Ces « véhicules » circulent librement sous les yeux des agents de la Direction Centrale de la Police Routière, DCPR, sans feux avant, encore moins d’avertisseurs sonores. Et que dire des installations électriques vi...
17 commentaires
Lire la suite

Le Dr MARC Espelando écrit à Jovenel MOISE

19/02/2017 Ekselans mesye Jovenel MOISE, Prezidan repiblik Dayiti, Mwen se yon jèn ayisyen ki boure ak fyète nan rann sèvis a peyi’m, fyète sila sòti nan: -          Mete yon katetè iretral pou yon pasyan ki gen yon retansyon irinè -          Fyète sila sòti tou nan fè yon akouchman, ede yon fanm kap soufri ak doulè e tout fanmi an rejwenn souri yo lèm parèt nan sal datant lan mwen di: “kote rad pou bb a” Lis la te ka pi long men mwen fè’l pi kout pou’m pa pran tròp nan tan’w, men mwen te vle di’w ke mwen santi’m itil nan peyi’m. Mwen t’ap bliye prezante’m wi prezidan, ou a eskize’m pou mank lizay sa, non pa’m se Dr MARC Espelando, pèmèt mwen fè’w yon konfidans prezidan: men mwen ap tranble wi pandan map mete Dr a devan nonm nan, tit sila ki se yon tit nòb tout kote sou planèt tè a. Siman w’ap mande tèt ou pou kisa men m’ap tranble a? Ebyen m’ap reponn ou wi mesye le prezidan. ...
19 commentaires
Lire la suite