Accéder au contenu principal

Inspiration: Soyons le personnage que nous incarnons!



Chacun de nous incarne un personnage dans la vie. Nous vendons assez souvent un personnage que nous ne sommes pas. Tous, nous faisons quelque chose pour gagner notre vie quotidienne. Que l'on soit professionnel, commerçant ou simple manoeuvre, nous sommes comme dans un film, une scène de théâtre. Nous jouons tellement bien notre rôle, que certains rêvent de vivre à nos côtés. Ils imaginent le bonheur de ceux qui nous entourent, tant que nous sommes gentils, patients et compréhensifs. Est-ce vrai au fonds?

Nous vivons à l'air du "faire semblant", du marketing en business. Objectif: <<Attirer et fidéliser. Jouir d'une bonne réputation>>. Les professionnels, les ouvriers sont les acteurs qui incarnent le rôle des gentils. Il y a, par exemple, l'agent du service à la clientèle qui ne s'impatiente jamais, le/la réceptionniste qui vous acceuille chaleureusement, le médecin qui prend soin de ses patients avec passion. Mais, pourquoi ne pas user de ce genre de qualités, en dehors de la vie professionnelle? Dans bien des cas, nous agissons différemment. Et ça fait du mal de traîter nos semblables sans respect et amour. Un sourire peut changer la vie de quelqu'un. Une petite attention, un mot d'amour peut tranformer, encourager.

Tout s'apprend dans la vie: la gentillesse, la patience, la compréhension. Cela demande du temps, mais avec de la volonté et une prise de conscience, tout est bien possible. Il faut donc se dépouiller des yeux de juge pour comprendre. En se rappelant qu'une parole douce calme la fureur, on commence notre apprentissage de la gentillesse. Comme c'est dit dans la Bible, dans livre aux Corinthiens, cultivons les fruits de l'Esprit.

Commentaires

  1. Ces paroles traduisent une poignante réalité...
    Il est temps de faire un ptit effort!
    Merci mon frère!

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Fanel Delva : de chauffeur de Tap Tap à journaliste !

Ma mère, après la mort de mon père, pouvait à peine nous donner à manger, mon frère ainé et moi. Faute de moyens financiers, elle nous avait envoyé au Cap-Haitien, chez nos oncles et tantes. J’ai connu des difficultés énormes. À une époque, je pouvais aller à l’école sans pouvoir me rendre à l’église : Les chaussures appartenaient à un de mes cousins, qui s’en servait, lui, pour aller à l’église. Je me suis battu pour vivre avec l’aide inconditionnelle de mes oncles et tantes, qui devaient, eux aussi, s’assurer de l’éducation de leurs enfants. Un de mes oncles avait une camionnette. J’en étais le chauffeur certaines fois, question de donner ma participation. Presque tous les dimanches, je faisais le trajet Cap-Haitien/Limbé. Arrivé en terminale, je n’ai pas pu passer plus de trois mois en salle de classe. On m’avait chassé de l’école parce que je ne pouvais pas payer les frais scolaires. Et comme je devais subir les examens d’état, je continuais à étudier chez moi. J’a...

Le bourreau de sa femme devient protecteur du citoyen !

Crédit Photo:Google On ne donne que ce qu’on a. Et c’est prouvé. L’Administration Publique est dirigée par des corrompus avérés. S’il y a une chose que l’inculpé a su prouver depuis qu’il est au Palais National, c’est son attachement viscéral aux personnalités au passé douteux, qui ont des démêlés avec la justice. De Wilson Laleau, impliqué dans la dilapidation des fonds du Pétro Caribe, chef de son cabinet, passant par Yolette Mingual, ancienne conseillère électorale poursuivie par la Justice pour corruption, mais nommée directrice du Ministère des Haïtiens Vivant à l’Etranger, Jovenel Moïse n’a rien à reprocher. Et pour allonger la liste, il nomme Renand Hédouville Protecteur du Citoyen. Le successeur de Florence Elie n’est pas au-dessus de tout soupçon. Renand Hédouville est connu comme un batteur de femme. Des organisations de droits des femmes, dont la SOFA, avaient dénoncé le protecteur à peine nommé. Elles ont rapporté que la femme de Renand Hédouville avait porté...

Vivre en Haïti, c’est frôler la mort au quotidien

Crédit Photo: Photographe inconnu   Rien n’est sûr dans ce pays. Pas même la montée du drapeau. Vivre dans ce coin de terre, est le choix du vrai combattant. Ce dernier doit se battre contre l’insécurité, le non-accès aux soins de santé, le chômage, des propositions indécentes, le manque d’infrastructures routières. Ici, toutes les conditions sont réunies pour mourir toutes les soixante secondes. Nos routes et véhicules Piétons et automobilistes partagent le même espace. Le trottoir, étant occupé par des détaillants, prendre la chaussée reste l’unique alternative. Ce qui revient à dire que des vies humaines sont exposées, au manque de vigilance de certains conducteurs. Que dire de l’état de certains véhicules ? Ils sont des carcasses roulantes. Ces « véhicules » circulent librement sous les yeux des agents de la Direction Centrale de la Police Routière, DCPR, sans feux avant, encore moins d’avertisseurs sonores. Et que dire des installations électriques vi...