Accéder au contenu principal

L’avenir de Privert coûterait 300 millions de gourdes


Pour certains, il existe peu de parlementaires opposés à Jocelerme Privert. Des députés et sénateurs font le jeu de la démocratie et de la tolérance au parlement haïtien. C’est juste une entente pour mieux négocier les postes ministériels.  Au final, ils ne défendent que leurs intérêts mesquins.

Selon des informations disponibles, trois cents (300)  millions de Gourdes seraient disponibles pour « Wouze » députés et sénateurs, à travers des petits projets qui doivent être exécutés au niveau des circonscriptions et départements représentés au sénat de la république et à la chambre basse. En clair, les déclarations amères de certains « élus » appelés couramment par plus d’un « Parlementeurs » bluffeurs, permettraient à la presse d’avoir des gros titres.  

Le temps a déjà révélé que Privert obtient toujours gain de cause, puisqu’il est encore au pouvoir, que l’on veuille ou non. Le 14 Mai 2016, on s’attendait à ce que l’assemblée Nationale décide du sort de l’ancien président du sénat de la république. Mais, tout s’est passé doucement. Et que dire du 14 Juin ?

Si les trois cents millions de gourdes sont effectivement disponibles, et si tout est déjà négocié, on ne rien peut s’attendre de la part des parlementaires. Ils sortiront un discours de patriote, faisant croire qu’il  fallait sauver le pays, et qu’un autre président provisoire ferait perdre beaucoup plus de temps au pays. D’autant que les Etats-Unis, leur « Mèt Ke », sont en faveur d’une rallonge du mandat de Jocelerme Privert.


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Fanel Delva : de chauffeur de Tap Tap à journaliste !

Ma mère, après la mort de mon père, pouvait à peine nous donner à manger, mon frère ainé et moi. Faute de moyens financiers, elle nous avait envoyé au Cap-Haitien, chez nos oncles et tantes. J’ai connu des difficultés énormes. À une époque, je pouvais aller à l’école sans pouvoir me rendre à l’église : Les chaussures appartenaient à un de mes cousins, qui s’en servait, lui, pour aller à l’église. Je me suis battu pour vivre avec l’aide inconditionnelle de mes oncles et tantes, qui devaient, eux aussi, s’assurer de l’éducation de leurs enfants. Un de mes oncles avait une camionnette. J’en étais le chauffeur certaines fois, question de donner ma participation. Presque tous les dimanches, je faisais le trajet Cap-Haitien/Limbé. Arrivé en terminale, je n’ai pas pu passer plus de trois mois en salle de classe. On m’avait chassé de l’école parce que je ne pouvais pas payer les frais scolaires. Et comme je devais subir les examens d’état, je continuais à étudier chez moi. J’a...

Le bourreau de sa femme devient protecteur du citoyen !

Crédit Photo:Google On ne donne que ce qu’on a. Et c’est prouvé. L’Administration Publique est dirigée par des corrompus avérés. S’il y a une chose que l’inculpé a su prouver depuis qu’il est au Palais National, c’est son attachement viscéral aux personnalités au passé douteux, qui ont des démêlés avec la justice. De Wilson Laleau, impliqué dans la dilapidation des fonds du Pétro Caribe, chef de son cabinet, passant par Yolette Mingual, ancienne conseillère électorale poursuivie par la Justice pour corruption, mais nommée directrice du Ministère des Haïtiens Vivant à l’Etranger, Jovenel Moïse n’a rien à reprocher. Et pour allonger la liste, il nomme Renand Hédouville Protecteur du Citoyen. Le successeur de Florence Elie n’est pas au-dessus de tout soupçon. Renand Hédouville est connu comme un batteur de femme. Des organisations de droits des femmes, dont la SOFA, avaient dénoncé le protecteur à peine nommé. Elles ont rapporté que la femme de Renand Hédouville avait porté...

Vivre en Haïti, c’est frôler la mort au quotidien

Crédit Photo: Photographe inconnu   Rien n’est sûr dans ce pays. Pas même la montée du drapeau. Vivre dans ce coin de terre, est le choix du vrai combattant. Ce dernier doit se battre contre l’insécurité, le non-accès aux soins de santé, le chômage, des propositions indécentes, le manque d’infrastructures routières. Ici, toutes les conditions sont réunies pour mourir toutes les soixante secondes. Nos routes et véhicules Piétons et automobilistes partagent le même espace. Le trottoir, étant occupé par des détaillants, prendre la chaussée reste l’unique alternative. Ce qui revient à dire que des vies humaines sont exposées, au manque de vigilance de certains conducteurs. Que dire de l’état de certains véhicules ? Ils sont des carcasses roulantes. Ces « véhicules » circulent librement sous les yeux des agents de la Direction Centrale de la Police Routière, DCPR, sans feux avant, encore moins d’avertisseurs sonores. Et que dire des installations électriques vi...