De
loin, Elle est la plus mauvaise personne : méprisante, orgueilleuse et méchante
dans ses propos… C’était ma première perception de cette comédienne, aux
multiples talents. Je l’ai vue évoluer pour la première fois à Star Max. Elle était
membre du jury. Elle était comme un monstre qui fait peur.
« Il
est bon parfois d’aimer à distance », pense Omraam Mikhaël Aïvanhov, ce philosophe. Pour
lui, approcher, apprendre à connaitre quelqu’un, en découvrant ses défauts, peut
éteindre la flamme de cet amour, peu importe sa nature. Pourtant, cette
approche ne s’applique pas dans le cas de Myria Charles. L’approcher est la
seule façon, à mon avis, de découvrir la merveilleuse femme qu’elle est, en dépit
de ses imperfections.
Ma perception concernant Myria
Charles, plus connue sous le nom de Sister M*, a changé depuis que notre rencontre
à la radio caraïbes. Elle reflète ses écrits, De vous À Moi (DVAM) notamment, et
se bat pour appliquer les portions bibliques qu’elle partage tous les matins à
l’émission Matin Caraïbes.
Sympathique, compréhensive, mais surtout
rigide sur les convenances sociales, elle vit sa petite vie en apprenant à
aimer ses semblables. Sa capacité à collaborer, en dépit des différences et différends,
ajoutée à son humour, fait d’elle une personne géniale.
Je suis loin de décrire une Myria parfaite,
mais je veux seulement prendre le temps de lui rendre un hommage bien mérité
pour sa contribution, à travers ses écrits, dans la construction d’une société
de paix, d’amour et de respect d’autrui. Myria, je le fais aujourd’hui, car à
ta mort tu ne pourras ni lire ni entendre ces mots. C’est d’ailleurs ce que tu
crois. Je ne te fais pas un cadeau, mais tu mérites toute mon admiration.
C’est quand la dernière tu m’avais
envoyé un texte DVAM ? Rire
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