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« Tranblemann
tè pa Yon Fatalite, se pare pou n pare ». À écrire cette phrase, j’ai
comme l’impression de regarder cet homme en face. Il est simple et humble. Cet
ingénieur géologue aurait pu rester dans l’ombre, s’il n’y avait pas ce séisme meurtrier
en 2010. Pourtant, Il était toujours là
à servir notre chère « Ayiti Cheri ».
Il
incarne, à mon avis, le serviteur dont le Pays a besoin. Il ne se vante pas,
car il est payé pour travailler. Le bureau des mines n’a pas assez de moyens,
mais Claude Prépetit ne s’en plaint que rarement. Il essaie d’utiliser la
presse pour continuer sa sensibilisation. Il ne rate jamais une occasion pour
insister sur la nécessité de bâtir selon les normes parasismiques. Sinon, « Haïti
risque le pire, au prochain tremblement d’une terre de forte magnitude », prévient
l’ingénieur géologue.
Je
ne veux pas attendre qu’il soit mort pour parler de lui. Il n’est pas mon ami,
et ne me connait même pas. Peut-être connait-il mon nom. Il est, à l’instar de
Chrisnette Saint Georges, les modèles d’employés dont l’administration publique
a besoin pour mieux servir.
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