Il
criait sur tous les toits que Jean Danton Léger avait reçu 80 mille dollars
pour libérer des trafiquants d’êtres humains. Pour une telle accusation, il
faut des preuves irréfutables. C’est d’ailleurs ce que le journaliste avait
toujours dit.
Le
parquet n’a pas mis du temps pour enquêter. À mon avis, parce que ça concernait
un opposant au régime Rose. Car, l’enquête sur le dossier des kits scolaires semble
n’avoir pas encore été ouverte. Moins de trois semaines après, le ministère de
la justice limoge quatre substituts, dans le cadre de l’affaire Kaliko, et
aucun mandat n’a été émis contre Jean Danton Léger, accusé dans le rapport d’enquête
de Guyler C. Delva, ce fervent défenseur du PHTK. Hélas !
Si
les anciens subalternes de l’ancien député de Léogane sont coupables, cela sous-entend
que l’argent aurait été empanaché. Jean Danton Léger, n’était-il pas au courant ?
A-t-il trouvé une entente « Kouvri m m a kouvri w » avec les
autorités « Tèt Kale » ? Car Il dit détenir des preuves irréfutables de malversations sur certains d’entre eux. Autant de questions qui restent sans réponse. Mais, si
l’homme de loi n’est pas reconnu coupable, jusqu’ici, pourquoi ne porte-il pas
plainte contre Guyler C. Delva ? Même pour diffamation, au moins.
Pour
ce qui est de l’ancien commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, je ne
peux l’accuser de rien. Bien que, à mon sens, il est un tonneau vide. Il dit
avoir des preuves contre certains « Tèt Kale », pourquoi ne les
avait-il pas arrêtés, quand il en avait l’occasion ? De plus, il dit avoir
refusé une forte somme d’argent pour libérer quelqu’un, ayant été du haut de
son siège de chef du parquet de Port-au-Prince. Ce qui est une tentative de
corruption, punie par la loi. Et malgré tout, le commissaire n’avait daigné arrêter
personne. En tout cas, on est en Haïti, le Pays où « l’impossible ailleurs
est possible ici ».
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