Accéder au contenu principal

Pi Lwen Ke Zye: JunioRigolo Fòkè For Life!



Il met son nez partout. Il dérange, rend mal à l’aise. Il est comme un raton laveur qui cherche à manger. Il est connu pour son talent d’imiter l’ancien président Michel Martelly. Il s’autoproclame présentateur numéro I des émissions télévisées en Haïti. On le traite de vantard. Un qualificatif qu’Il assume. D’ailleurs, il ne cesse de répéter : « tout ce que je dis, le Ciel l’approuve ».

Son show, « Pi Lwen Ke Zye », bénéficie d’une très large audience. Curiosité oblige. Junior Dorcin ose. Il ose au-delà des attentes. Eh oui ! ça se passe toujours dans la rubrique « Et si ça arrive maintenant ? ». Cette rubrique fait peur autant que qu’elle fait rire. C’est le suspense, la cerise sur le gâteau. En regardant son show diffusé sur la Télévision Caraïbes tous les dimanches, il est difficile de ne pas se poser la question : « Qu’est-ce qu’il va faire aujourd’hui, à Et si ça arrive maintenant ? » ?

Jusqu’ici, Rigolo ne recule presque devant rien. Même si certaines fois il protège certains invités. Il est moins rigide avec la gente féminine. C’est son choix.  
Fòkè For Life!

Qui ne souvient pas de cette serviette hygiénique arrosée de ketchup, qui avait dérangé « Fresh La » de Vwadèzil ? Ritchie s’est rincé la bouche avec du vinaigre, après brossage ? Wanito était forcé de jouer sa guitare avec les pieds dans un récipient d’eau glacée. « Atròs » de Rockfam s’est vu couper des tresses de ses « dreadlocks ». Rigolo a appliqué de la permanente sur les cheveux de Sexi L’artiste. Il a ligoté les pieds et les mains de Black LG dans un grand récipient d’eau glacé avec des glaçons.  

Il arrive que le présenteur de « Pi Lwen Ke Zye » dépasse les limites. Oui, il l’a déjà fait. Il ne tient pas compte de la fragilité de santé de certains de ses invités. Et de fait, Il savait que Wolf Cool MC était allergique à la mangue. N’empêche qu’il avait forcé l’ancien rappeur du groupe Original Rap Staff à boire du jus de mangue, les yeux bandés. En tout cas !

Junior Dorcin pourra-t-il continuer à oser ? Axiom Grafic : Jingle !



Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Fanel Delva : de chauffeur de Tap Tap à journaliste !

Ma mère, après la mort de mon père, pouvait à peine nous donner à manger, mon frère ainé et moi. Faute de moyens financiers, elle nous avait envoyé au Cap-Haitien, chez nos oncles et tantes. J’ai connu des difficultés énormes. À une époque, je pouvais aller à l’école sans pouvoir me rendre à l’église : Les chaussures appartenaient à un de mes cousins, qui s’en servait, lui, pour aller à l’église. Je me suis battu pour vivre avec l’aide inconditionnelle de mes oncles et tantes, qui devaient, eux aussi, s’assurer de l’éducation de leurs enfants. Un de mes oncles avait une camionnette. J’en étais le chauffeur certaines fois, question de donner ma participation. Presque tous les dimanches, je faisais le trajet Cap-Haitien/Limbé. Arrivé en terminale, je n’ai pas pu passer plus de trois mois en salle de classe. On m’avait chassé de l’école parce que je ne pouvais pas payer les frais scolaires. Et comme je devais subir les examens d’état, je continuais à étudier chez moi. J’a...

Vivre en Haïti, c’est frôler la mort au quotidien

Crédit Photo: Photographe inconnu   Rien n’est sûr dans ce pays. Pas même la montée du drapeau. Vivre dans ce coin de terre, est le choix du vrai combattant. Ce dernier doit se battre contre l’insécurité, le non-accès aux soins de santé, le chômage, des propositions indécentes, le manque d’infrastructures routières. Ici, toutes les conditions sont réunies pour mourir toutes les soixante secondes. Nos routes et véhicules Piétons et automobilistes partagent le même espace. Le trottoir, étant occupé par des détaillants, prendre la chaussée reste l’unique alternative. Ce qui revient à dire que des vies humaines sont exposées, au manque de vigilance de certains conducteurs. Que dire de l’état de certains véhicules ? Ils sont des carcasses roulantes. Ces « véhicules » circulent librement sous les yeux des agents de la Direction Centrale de la Police Routière, DCPR, sans feux avant, encore moins d’avertisseurs sonores. Et que dire des installations électriques vi...

Le Dr MARC Espelando écrit à Jovenel MOISE

19/02/2017 Ekselans mesye Jovenel MOISE, Prezidan repiblik Dayiti, Mwen se yon jèn ayisyen ki boure ak fyète nan rann sèvis a peyi’m, fyète sila sòti nan: -          Mete yon katetè iretral pou yon pasyan ki gen yon retansyon irinè -          Fyète sila sòti tou nan fè yon akouchman, ede yon fanm kap soufri ak doulè e tout fanmi an rejwenn souri yo lèm parèt nan sal datant lan mwen di: “kote rad pou bb a” Lis la te ka pi long men mwen fè’l pi kout pou’m pa pran tròp nan tan’w, men mwen te vle di’w ke mwen santi’m itil nan peyi’m. Mwen t’ap bliye prezante’m wi prezidan, ou a eskize’m pou mank lizay sa, non pa’m se Dr MARC Espelando, pèmèt mwen fè’w yon konfidans prezidan: men mwen ap tranble wi pandan map mete Dr a devan nonm nan, tit sila ki se yon tit nòb tout kote sou planèt tè a. Siman w’ap mande tèt ou pou kisa men m’ap tranble a? Ebyen m’ap reponn ou wi mesye le prezidan. ...